Information générale concernant le monde de la BD
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Mariage et orage.   Les sœurs Grémillet 6 - La villa des mystères

 

"-Alors, tu viens ? J’ai besoin de ton avis pour les préparatifs !

-...Après la sélection des verres à vin, il faudra choisir les flûtes à champagne et les serviettes. Et puis planifier les toasts…

-Magda, à l’aide !!!

-Demande-lui si elle veut bien nous montrer sa robe de mariée ! Et le bouquet !

-Demande-lui s’il y a des animaux dans la villa !

-On arrive !"

 

 

 

 

 


                Sarah, Lucille et Cassiopée sont invitées sur une île paradisiaque du Sud de la France en Méditerranée pour le mariage d’une amie de leur mère. En plein conflit générationnel avec sa mère, Sarah n’est pas franchement ravie de gâcher ses vacances pour cette fête. C’est aussi le cas d’Aurélie, fille de Magda, la mariée, qui n’a pas l’intention de s’occuper du plan de table des invités. Les deux adolescentes rebelles vont devenir complices dans leur rébellion et s’échapper de l’ambiance régnante, avec un peu de fantaisie et pas mal d’audace. La villa dans laquelle vont se dérouler les festivités est une cage dorée. Elle va devenir l’écrin d’une aventure aux frontières du réel et au cœur des sentiments.

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

                L’amour des animaux de Lucille va l’éloigner des colombes en cage attendant impatiemment d’être lâchées pour déclarer l’union, et la rapprocher d’un hôte de la maison, en cage lui aussi, mais pas prévu pour être libéré le jour J. C’est un iguane. Elle le baptise « Chisana Ryu », qui veut dire « petit dragon » en japonais. Lucille est finalement la seule à être excitée par le mariage. Volontaire pour trouver des citations et aphorismes romantiques, Magda l’envoie dans la petite bibliothèque du premier étage pour en rechercher. C’est là qu’elle va remarquer de mystérieuses traces de pas mauves et dénicher à l’intérieur d’un faux livre une grande pièce de puzzle. Sarah et Aurélie vont faire exactement la même découverte dans la galerie d’art de la villa, la pièce de puzzle étant cachée derrière un tableau. Derrière chacun des morceaux, est inscrite une phrase mystérieuse. « Te sens-tu enfermée dans une chrysalide invisible, dans un temps qui passe toujours de la même manière comme une chenille qui ne deviendra jamais papillon ? » « Ne garde pas ta fleur enfermée sous une cloche de verre, laisse tout le monde s’enivrer de son parfum. » Le mystère est posé. L’aventure émotion Grémillet peut commencer. D’autant plus qu’on signale une disparition : celle de Chisana Ryu.

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

                Giovanni Di Gregorio et Alessandro Barbucci signent une sublime série feel good qui mérite le même succès que Les carnets de Cerise. Les sœurs Grémillet ont la particularité d’être les héroïnes d’aventures aussi belles sur le fond que dans la forme. Di Gregorio allie mystère et émotion sur le fil du fantastique sans réellement y tomber, montrant ainsi la puissance du rêve dans la réalité. Barbucci plante des regards parlants dans des décors sublimes, transcendés par des couleurs lumineuses. Par ailleurs, la série est tout sauf girly. A une époque où les genres se mélangent, elle permet d’effacer les frontières entre les types d’histoires et les classifications éculées. Rien que ça, c’est merveilleux.

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

                Concluons avec la même phrase que pour le tome précédent. Il y a les BD qu'on lit pour l'aventure et celles pour les sentiments qu'elles dégagent. Les sœurs Grémillet se range définitivement dans cette seconde catégorie.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les sœurs Grémillet

Tome : 6 - La villa des mystères

Genre : Aventure émotion

Scénario : Giovanni Di Gregorio

Dessins & Couleurs : Alessandro Barbucci

Éditeur : Dupuis

ISBN : 9782808503655

Nombre de pages : 72

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Une famille hors du commun.   Sellig & Co. - Ma sœur & mon beau-frère

 

"-Mesdames et messieurs, bonsoir ! Bienvenue, cher public ! Le spectacle peut commencer !

-Mesdames et messieurs, bonsoir ! Mais… T’es qui toi ?

-Ben, je suis Sllig.

-Ah ben non, désolé. C’est moi Sellig !

-Tu rigoles ? Je suis vvachement plus ressemblant !"

 

 

 

 

 


Un, deux, trois, quatre, cinq ! Cinq Sellig pour le prix d’un, six en ajoutant la couverture de Simon Léturgie. Cinq dessinateurs maison de l’équipe Bamboo adaptent l’univers de l’humoriste Sellig, sous la houlette de Erroc au scénario. Sa sœur, son beau-frère, leur fils, leur chien, enfin… si on peut appeler ça un chien… La famille Sellig est une famille hors du commun. Jeanfèvre ouvre le bal. On part en vacances. La sœur de Sellig, il faut savoir qu’elle ressemble plus à David Douillet qu’à Cindy Crawford. Elle carbure à la bière et pourrait travailler chez les déménageurs bretons. Bernard, le beau-frère, travaille chez EDF. Ce n’est pas vraiment lui qui porte la culotte à la maison, mais il a l’air de s’en accommoder sans problème. Leur fils Jürgen est moussivore. Il bouffe la mousse des banquettes de la bagnole. Il adore faire des doigts en voiture et faire des expériences sur les animaux, pas forcément morts. C’est d’ailleurs avec des expériences génétiques qu’est né Pupuce, un chiache, moitié chien, moitié vache, un seul œil et la gueule pleine de dents. Il vaut mieux être copain avec un rottweiler qu’avec lui. Alors, comment vont se passer les vacances au camping avec eux ? Pas besoin d’être Nostradamus pour deviner.

© Sellig & Co. – Bamboo

Plus tard, avec Laudrain, ils partiront tous ensemble en vacances à la neige… dans une station où ils ne sont pas encore interdits de séjour. Dents de bois, montagnard local, va s’en rappeler sur sa motoneige.

Stedo dessine Le déménagement. Sellig est venu aider les siens. Bernard n’est pas pressé du tout. On verra après le café. Les potes venus donner un coup de main sont plus des boulets qu’autre chose. On trouve des bactéries venues d’un autre monde derrière les meubles de cuisine. Quant à la sœur, c’est Hulk !

© Sellig & Co. – Bamboo

On va retrouver la famille au grand complet pour les deux grandes fêtes de fin d’année. Noël pour Juan et le réveillon du 31 pour Saive. Va falloir faire semblant de s’extasier en ouvrant les cadeaux sous un sapin beaucoup trop grand pour la maison. Mais bon, c’est la sœur qui est allée elle-même le couper en forêt, en mode bûcheron canadien. Pour la nouvelle année, on a loué une baraque toute pourrie dans la Creuse. Du moment qu’il y a des saucisses et de la country, ça va l’faire… ça devrait !

Adapter des sketchs, il n’y a rien de moins évident. Le monde de Sellig s’y prête à merveille. Sellig passe peu à la télévision, et pourtant, il a déjà 25 ans de carrière, 30 millions de vues sur le net, 4 Olympia, 21 mois consécutifs au théâtre de Dix Heures, ainsi que cinq DVD à son actif. Comme quoi, il n’est pas nécessairement indispensable de faire partie du Star system pour percer. Il a laissé carte blanche aux adaptateurs pour cet album à mourir de rire.

© Sellig & Co. – Bamboo

Si vous avez une sœur, elle sera ravie que vous lui offriez cet album. D’ailleurs, si vous n’en avez pas, vous trouverez bien quelqu’un à faire marrer. Un des musts de l’humour de l’année. 

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Sellig & Co. - Ma sœur & mon beau-frère

Genre : Humour

Scénario : Erroc, Mirdjanian, Perrier & Sellig

Dessins : Jenfèvre, Juan, Laudrain, Léturgie, Saive & Stédo

Couleurs : David Lunven

Éditeur : Bamboo

ISBN : 9782818999318

Nombre de pages : 64

Prix : 13,90 €

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


L'adaptation du best-seller de Gaël Faye.   Petit pays

 

"-Alors la guerre entre les tutsi et les hutu, c'est parce qu'ils n'ont pas le même territoire ?

-Non, ce n'est pas ça, ils ont le même pays.

-Alors… ils n'ont pas la même langue ?

-Si, ils parlent la même langue.

-Alors, ils n'ont pas le même Dieu !

-Si, ils ont le même Dieu.

-Mais alors… pourquoi se font-ils la guerre ?

-Parce qu'ils n'ont pas le même nez."

 

 

 

 

 


Nous sommes à Bujumbura, au Burundi, au début des années 90. Gaby, une dizaine d'années, et sa petite sœur Ana sont en voiture avec leur père français. Leur mère est rwandaise, de l'ethnie des tutsis. Leur papa leur apprend qu'au Burundi, tout comme au Rwanda, trois ethnies cohabitent. Il y a les pygmées Twa, très peu nombreux, et surtout les tutsis et les hutus qui sont en guerre. Gaby, en pleine innocence, a du mal à comprendre le pourquoi de cette violence. Et pourtant, la bataille n'en est qu'à ses prémisses. Un autre conflit prend de l'ampleur, celui entre ses parents Michel et Yvonne. Ils divorcent. Au milieu de ces cataclysmes, Gaby fait tout pour rester un enfant : cueillir des mangues avec les copains, se baigner tout nu dans la piscine municipale, graver des instants éternels.

© Savoia, Sowa, Faye - Dupuis

Si au Burundi, rien n'avait changé et pourtant tout devenait différent, c'est en se rendant au Rwanda avec sa mère et sa sœur pour un mariage que Gaby allait découvrir une réalité bien plus violente. Yvonne apprend par son frère que les extrémistes hutus ne veulent pas partager le pouvoir et qu'ils sont prêts à faire capoter les accords de paix. Les tutsis sont dans le collimateur. Des milices armées s'entraînent. Des listes de personnes à assassiner dans chaque quartier sont distribuées. Les casques bleus des Nations Unis en poste à Kigali ne seront pas en mesure d'empêcher les massacres. Il n'y a aucune aide internationale à attendre. La famille tente de s'organiser. La vie de Gaby et des siens va prendre un tournant irréversible. La guerre civile au Burundi et le génocide tutsi au Rwanda vont tacher de sang une enfance dont on ne guérit jamais.

© Savoia, Sowa, Faye - Dupuis

Roman d'inspiration autobiographique de Gaël Faye publié en 2016, Petit Pays a reçu le prix Goncourt des lycéens. En 2020, il est adapté au cinéma par Eric Barbier, avec Djibril Vancoppenolle, Jean-Paul Rouve et Isabelle Kabano dans les rôles principaux. Nombreux ont été les projets d'adaptation en bande dessinée. Gaël Faye lui-même a choisi celui porté par Sylvain Savoia et Marzena Sowa, auteurs de Marzi racontant l'enfance de la scénariste en Pologne. C'est certainement également l'album Les esclaves oubliés de Tromelin, publié par Savoia chez Aire Libre qui a fait pencher la balance. Savoia et Marzena ont réussi à extraire toute l'essence du roman, sa sensibilité et sa violence. C'est dur, c'est difficile, c'est une lecture dont on ne ressort pas indemne. C'est aussi un témoignage historique, un livre engagé et aussi un espoir… celui d'aller mieux…

© Savoia, Sowa, Faye - Dupuis

Petit Pays est une histoire de guerre par le prisme d'un enfant. C'est aussi un hymne à la tolérance, à la différence et au vivre ensemble. Un choc.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Petit pays

Genre : Drame

Scénario : Marzena Sowa

D'après : Gaël Faye

Dessins & Couleurs : Sylvain Savoia

Éditeur : Dupuis

Collection : Aire Libre

ISBN : 9791034737369

Nombre de pages : 128

Prix : 26 €


 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Ah, le western et ses vengeances !   West Fantasy 2 – Le croque-mort, l’elfe et le marshal

 

"-Bonjour !

-Qu’est-ce que tu veux, toi ?

-Je me présente : Shiinkel Ac’nite, croque-mort itinérant. Je crois savoir que j’ai affaire au Marshal Douglas Reeves. Et si tel est le cas, sachez que j’ai parcouru un chemin pour le moins fort long afin de pouvoir me présenter et vous offrir le fruit de mes compétences."

 

 

 

 

 


Le Marshal Douglas Reeves et le croque-mort Shiinkel Ac’nite font équipe dans un Ouest sauvage où la justice se règle essentiellement avec du plomb. Leur route ne va pas tarder à croiser celle d’Isha, une elfe dont la famille a été décimée par trois outlaws. Avec une mitraillette remplaçant son bras droit, Le manchot use de sa prothèse meurtrière pour sulfater à tout va. En chef de meute, Le borgne applaudit le spectacle, aux côtés de son acolyte Deadface, seule femme de l’Union Army. Si Isha, qui n’était pas sur les lieux, le sait, c’est parce qu’elle a touché le totem qui lui a donné une vision du massacre. Seul le Wendigo pourrait l’aider à mener une croisade vengeresse. Qui sait ? Le Marshal et le croque-mort pourraient peut-être aussi lui rendre service.

© Itri, Istin, Héban - Oxymore

En neuf chapitres scandant le récit, rien ne sera épargné aux personnages de l’histoire, ni aux bons, ni aux méchants. Poursuivant la mise sur les rails de ce nouvel univers, Jean-Luc Istin écrit un scénario solide qui garde un mélange des genres cohérents. Au niveau de la construction du récit, Istin fait montre d’un savoir-faire magistral. Il lance deux problématiques parallèles avant de les unir dans un second temps. S’il y a un chapitre à ne pas sauter, c’est celui qui n’est pas en bande dessinée. C’est dans ce texte de trois pages que l’on apprend comment Le borgne, Le manchot et Deadface en sont arrivés à être ce qu’ils sont et pourquoi ils ont perpétré le massacre du village des elfes. Il serait regrettable de passer à côté.

© Itri, Istin, Héban - Oxymore

Au dessin, le créateur de l’univers Bertrand Benoit laisse sa place à Marco Itri qui rentre dans ses chaussons. Dans le making of, on découvre les recherches de Benoit pour les personnages et la façon dont ceux-ci ont évolué, des premiers croquis à leurs versions définitives. C’est ainsi que Le manchot est passé d’un Sergent Garcia baraqué à un athlète charpenté, et que Deadface est devenue plus féminine et sexy. Benoit a également travaillé sur les décors et les costumes, permettant ainsi à Marco Itri de rentrer plus rapidement dans le vif du sujet. La suite du cahier supplémentaire montre les intéressantes différentes versions de la première case de l’album avant d’aboutir à l’image d’Isha surplombant la vallée.

© Itri, Istin, Héban - Oxymore

Deuxième histoire de West Fantasy, cet univers mêlant western et héroïc-fantasy, Le croque-mort, l’elfe et le marshal a du Kill Bill. Ce serait si merveilleux que Quentin Tarantino s’en empare pour le cinéma. En attendant, l’ensemble est extrêmement bédégénique.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : West Fantasy

Tome : 2 – Le croque-mort, l’elfe et le marshal

Genre : Héroïc-Fantasy Western

Scénario : Jean-Luc Istin

Dessins : Marco Itri

Couleurs : Olivier Héban

Éditeur : Oxymore

ISBN : 9782385610531

Nombre de pages : 64

Prix : 15,95 €

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Les occupés d'Alcatraz.    XIII Trilogy Jones 2 – Rouge Alcatraz

 

"-Les otages civils sont détenus dans les cellules de l'ancien pénitencier ! Ils sortent dans la cour principale deux fois par jour, sous la surveillance des warriors armés…

-Combien y a-t-il de prisonniers ?

-D'après le service de police de San Francisco, près d'une centaine… dont une douzaine de femmes et d'enfants !

-Et parmi les activistes, combien de combattants armés ?

-Difficile à dire ! Près d'une trentaine… Mais la nuit, leurs zodiacs parviennent à briser le blocus et ramènent vivres et renforts !"

 

 

 

 

 


1970. Un groupe d'activistes amérindiens des Red Power Warriors mené par trois évadés d'une prison californienne s'est emparé d'Alcatraz. L'ancienne prison est aujourd'hui abandonnée mais l'îlot est occupé par des militants pacifistes. Alors que ces derniers veulent regagner le continent, les rebelles armés retiennent en otage ce groupe de fils à papa, de hippies et de drogués pour leur servir de rempart. Que veulent-ils ? Tout simplement le respect des traités revendiquant les droits civiques des amérindiens. Parmi les évadés, se trouve Marcus, le frère du sous-lieutenant Jones. Pour mener l'affront, le gouvernement envoie la brigade militaire des SPADS du général Carrington, qui a fait appel à Jones pour le seconder. Madame le Maire de San Francisco, quant à elle, est contre l'emploi de la manière forte, afin de préserver les otages. La situation réussira-t-elle à être réglée ?

© Yann, Taduc, Tatti – Dargaud

Deuxième volume du triptyque XIII trilogy consacré à celle qui n'a pas encore atteint le grade de Major, Jones, Rouge Alcatraz prend pour thème un événement véridique de l'Histoire des Etats-Unis, à savoir l'occupation de l'île d'Alcatraz dans la baie de San Francisco en Californie, sauf que dans la réalité, ce fut beaucoup plus pacifique que dans la série, XIII oblige. L'invasion dura de novembre 1969 à juin 1971. Soixante-dix-huit amérindiens, menés par un certain Richard Oakes, directeur du département des études indiennes au collège d'Etat de Chicago, et Grace Thorpe, fille du célèbre footballeur et athlète olympique Jim Thorpe. En quelques jours, ce n'est pas moins de six cents amérindiens de cinquante tribus différentes qui composèrent le groupe de squatteurs. Les individus revendiquaient leurs droits et voulaient faire de l'île un centre d'études indiennes pour l'écologie. Le gouvernement les aura à l'usure en commençant par leur couper l'eau, l'électricité et le téléphone.

© Yann, Taduc, Tatti – Dargaud

Il fallait tout le savoir-faire d'un Yann pour tordre et distordre ces événements et y ajouter, avec d'autres, les personnages de Van Hamme et Vance que sont Jones et le général Ben Carrington. A la manière du scénariste originel, il mène l'intrigue tambour battant sans aucun temps mort et avec un épouvantable cliffhangher final (surtout ne feuilletez pas l'album avant de le lire). Là où l'on reconnaît la patte de Yann par rapport à celle de Van Hamme c'est dans des petits clins d'œil comme ici avec une pseudo-Janis Joplin rebaptisée Joanis Joplaez.

Olivier Taduc est dans un graphisme parfaitement Vance-compatible tout en gardant son style que l'on connaît si bien avec Chinaman. Ce n'est pas la première fois que le dessinateur visite l'univers puisqu'il avait pris en charge Jonathan Fly dans un XIII Mystery scénarisé par Luc Brunschwig.

© Yann, Taduc, Tatti – Dargaud

Après la série mère et la série Mystery, ce nouveau concept Trilogy relance la franchise pour un bon moment. Avec des auteurs de qualité, à quoi se priver de faire durer le plaisir ? Efficace.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : XIII Trilogy Jones

Tome : 2 – Rouge Alcatraz

Genre : Thriller 

Scénario : Yann

Dessins : Olivier Taduc

D'après : William Vance & Jean Van Hamme

Couleurs : Bruno Tatti

Éditeur : Dargaud

ISBN : 9782505124771

Nombre de pages : 48

Prix : 13 €


 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Une vie de musique plaisir.   De la Mano à Manu Chao

 

"-Un groupe, c’est comme une famille. Alors autant jouer en famille.

-Et au fait, comment il s’appelle ton groupe ?

-Heu… Ça déchire trop ce nom ! Papa, ça évoque quoi pour toi, "Mano Negra" ?

-C’est le nom d’une bande d’anarchistes andalous de la fin du XIXème siècle et nationalistes yougos."

 

 

 

 

 


                Ils ont été le meilleur groupe du monde pendant quatre ans. Ils ont reboosté le rock français. Ils ont chanté en espagnol, en français, en anglais, en arabe et ont commencé à sillonner le monde. Il a ensoleillé les plus grands stades et les petites rades, bondissant sur scène. Il a chanté en espagnol, en français, en anglais, en arabe et a continué à sillonner le monde. Ce groupe, c’est La Mano Negra, ce chanteur, c’est Manu Chao. En véritable fan inconditionnel, Gaston retrace le parcours passionnant d’un saltimbanque et de sa troupe, des années 80 à nos jours.

© Gaston - Idées plus

                L’histoire commence en 1961 avec la naissance à Paris du petit José Manuel Arturo Chao, un 21 juin, jour qui deviendra plus tard celui de la fête de la musique. Son père, Ramon, dirige ses enfants vers la musique. Manu choisit la guitare, son frère Antoine la batterie, puis la trompette. Porté par le succès des Bérurier Noir, le rock alternatif émerge, avec l’hilarante danse du Pogo. En 1982, Manu créé son premier groupe familial avec son frère et son cousin. En 1984, il fonde les Hot Pants dont il est le leader. En 1987, c’est sous le nom de groupe La Mano Negra que sort le 45 tours à l’étoile rouge sur fond jaune avec l’empreinte de main noire. Suivra le premier album, mythique : Patchanka, qui leur permettra de passer du label indépendant Boucherie Productions à la Major Virgin. Manu Chao garde le contrôle du business : du marketing au prix des places, en passant par les affiches et le choix des titres. Le groupe joue dans une bonne partie du globe, les albums et les tournées s’enchaînent.

© Gaston - Idées plus

                Après la séparation du groupe en 1994, Manu Chao a un coup de blues. Il continue de voyager, continue la musique, mais songe à arrêter sa carrière pour passer à « autre chose ». Mais avant cela, il décide d’enregistrer un dernier album solo. Il le veut techno mais un bug informatique supprime les rythmes du genre des enregistrements. Tant pis. L’album sort comme ça, en 1998, comme une maquette. Il s’appelle Clandestino et va s’écouler à plus de trois millions d’exemplaires. Les albums et les collaborations se suivent, jusqu’en 2008 avec la sortie d’un dernier album live. Depuis, Manu Chao continue à tourner mais a une autre conception de distribution de la musique. C’est un philanthrope. Il se fait plaisir, et fait plaisir à ceux qui suivent sa carrière.

© Gaston - Idées plus

                Après Bobby Lapointe et Renaud, Gaston s’intéresse à Manu Chao et La Mano Negra. Dans un petit album passionnant, il témoigne d’un amour profond pour la musique de ce troubadour des temps modernes, sans pour autant jamais tomber dans une hagiographie. Le livre est accompagné d’une bande son que l’on peut découvrir grâce aux nombreux QR codes qui parsèment les pages. Magyd Cherfi, le pote de toujours, signe la préface. Et là où l’on voit que la musique de Manu Chao a quelque chose de magique, c’est qu’il intéressera tout autant les aficionados que les profanes.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : De la Mano à Manu Chao

Genre : Biographie

Scénario, Dessins & Couleurs : Gaston

Éditeur : Idées plus

ISBN : 9782374700878 

Nombre de pages : 64 

Prix : 16 €

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


La guerre de l’autre Allan.   Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

 

"-Est-ce que par hasard il y aurait un bus en partance dans les prochaines minutes ? Quelle que soit la destination.

-Le plus pratique est d’acheter le billet directement au chauffeur. Le car est juste devant la porte.

-Merci de votre aide. "

 

 

 

 

 


                Allan Karlsson est né le 3 juillet 1905. En Suède, pendant que tout le personnel de la maison de retraite s’affaire aux préparatifs de la fête pour son centième anniversaire, le vieillard prend la poudre d’escampette par la fenêtre de sa chambre. Heureusement qu’il est au premier étage parce qu’à son âge on ne peut pas se permettre des cascades trop périlleuses. Après un crochet par le cimetière, Allan se rend dans une gare d’autobus pour partir. Peu importe où. Alors qu’un jeune homme lui demande de garder sa valise pendant qu’il est aux toilettes, le vieux part avec, en bus, direction Strängnäs. Sorti des WC, le type est furieux. Sa valise semblait cacher quelque chose d’important. Réfugié chez le gardien d’une toute petite gare, ferroviaire cette fois-ci, Allan est rattrapé par le propriétaire de la valise… qu’ils tuent. Les voilà donc avec un corps et une valise sur les bras, suscitant bien des convoitises. Va falloir gérer tout ça, et même plus, un éléphant.

© Taillefer, Bonne, Jonasson – Philéas

                L’histoire du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un road movie. La fuite en avant alterne avec les souvenirs d’Allan. Orphelin de père à douze ans à la suite de la Révolution russe de Février 1917, il doit se mettre au travail. Il va bosser chez un chimiste. A quinze ans, il perd sa mère. Devenu expert en explosifs, Allan va débarquer aux Etats-Unis, avant d’être récupéré par les russes qui souhaitent bénéficier de ses connaissances sur l’atome pour les aider à fabriquer la bombe. C’est au Kremlin qu’il va croiser la route d’Herbert Einstein, frère stupide du génie. Staline va en attraper des sueurs froides.

© Taillefer, Bonne, Jonasson – Philéas

                Après l’excellent La demi-double femme, paru chez Mosquito, Grégoire Bonne s’offre une récréation avec l’adaptation du best-seller de l’auteur suédois Jonas Jonasson. A la manière du Pingouin, d’Andreï Kourkov, le roman est de ces histoires loufoques ridiculisant le monde et l’époque dans laquelle ils se déroulent. Si Le pingouin prend place en ex-URSS, la vie de Jonas prend un tournant décisif en pleine guerre froide. L’auteur se moque de tous les dirigeants de l’époque. Au fil de l’histoire, le passé d’Allan prend de plus en plus de place, tant et si bien qu’il faut prendre garde à ne pas perdre le fil de la traque entre les fugitifs, les malfrats et les forces de l’ordre. Le scénariste Taillefer date les séquences, notamment celles du passé, bordées de gris. C’est à la fin qu’il faut être attentif, quand, comme dans un post-générique, on boucle la boucle en apprenant comment Allan a débarqué à l’Ehpad.

© Taillefer, Bonne, Jonasson – Philéas

                Drôle et tendre, cruel et loufoque, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire réussit son passage en bande dessinée, grâce notamment à ses personnages attachants et joyeusement barrés.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Genre : Road movie Polar

Scénario : Taillefer

D'après : Jonas Jonasson

Dessins & Couleurs : Grégoire Bonne

Éditeur : Philéas

ISBN : 97823855020118

Nombre de pages : 120

Prix : 19,90 €

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Yokai, Samouraï et Aïe aïe aïe.    Les larmes du Yokai 1 – Les abeilles se cachent pour mourir

 

"-J'imagine que tu sais pourquoi je t'ai convoqué.

-Mon seigneur a avancé dans l'enquête qu'il mène sur la mort mystérieuse de nos abeilles ?

-Pas… pas exactement, non. Bien souvent, tu causes des troubles dans la cité et bien souvent, nous te pardonnons… Atsuhiko, es-tu mon ami ?

-Je vous demande pardon ?

-Es-tu un ami de l'empire et de son digne représentant, ton daimyo ?

-Bien entendu, seigneur…

-Alors pourquoi le quartier des apiculteurs ne s'acquitte pas de la taxe ?"

 

 

 

 

 


Sur la berge enneigée d'un lac japonais, un couple déplore de ne pas pouvoir avoir d'enfants. Les dieux veulent-ils que s'éteigne la lignée des Inari ? Kiyo demande à son mari Murami de la répudier afin qu'il ait des enfants avec une autre pour que la dynastie Inari se poursuive. Il le refuse. Il ne ferait jamais cela à son aimée. C'est alors qu'une meute de loups se fait entendre non loin. Les bêtes gravitent autour d'un panier en osier suspendu à une branche. Après les avoir fait fuir, les époux y découvrent un bébé. Il s'appelle Caleb. Les dieux leur auraient-ils envoyé un héritier ?

© Clément, Renard, Grelin, Benoît - Glénat

Quelques années plus tard, le bambin a bien grandi. On le retrouve dans une bien mauvaise passe, otage d'une bande de malfrats. Avec l'aide de son serviteur Doglass, il va réussir à s'en sortir, non sans quelques frayeurs. On va rapidement apprendre qu'ils sont chasseurs de primes et parcourent le pays, traquant les bandits qui pourraient leur permettre d'encaisser de l'argent auprès du daimyo local. C'est à une affaire de grande aventure à laquelle ils vont se trouver confrontés. A Chidori, les apiculteurs déplorent la mort mystérieuse de leurs abeilles sur lesquelles repose l'économie de la ville. Voilà donc nos héros en mission pour résoudre cette énigme. Caleb va avoir bien besoin des larmes du Yôkai transmises au fils ainé de chaque génération.

© Clément, Renard, Grelin, Benoît - Glénat

Après Le temps des mitaines, revoici Loïc Clément aux commandes d'une bande dessinée animalière. A la frontière entre Chlorophylle et Kogaratsu, les aventures de Caleb et Doglass démarrent sur les chapeaux de roue. Imaginez donc les personnages de Macherot dans l'univers japonais médiéval de ceux de Michetz et Bosse, et voici Les larmes du Yôkaï. Ce ne sont pas les seuls auteurs qu'invoque Loïc Clément, parce qu'il y a aussi du Goscinny dans son écriture, pour son duo de héros hors du commun tout d'abord, puis surtout dans les dialogues, fins, ciselés, drôles. Caleb et Doglass portent le même équilibre qu'Astérix et Obélix, ou plus encore Iznogoud et Dilat Laraht. Caleb a quand même un petit côté fourbe. Doglass est bien plus malin qu'il ne veut le laisser paraître.

Margo Renard dessine l'histoire dans la même ambiance que l'aurait fait Anne Montel, complice de Loïc Clément sur Le temps des mitaines. C'est Stéphane Benoit qui s'est chargé du storyboard, dynamique, allant à l'essentiel. Les couleurs de Grelin ont un effet aquarelle qui passe très bien sur les décors mais qu'on aurait préféré plus en aplats sur les personnages. Cela n'entache en rien l'ambiance globale de l'intrigue.

© Clément, Renard, Grelin, Benoît - Glénat

Les abeilles se cachent pour mourir est la première aventure d'un duo de héros qui a un énorme potentiel pour une longue série d'intrigues équilibrant à merveille humour et action. L'histoire se termine dans ce volume mais le fil rouge de la famille de Caleb est là pour la relier aux prochaines. A suivre… avec grand plaisir, comme à la grande époque de l'âge d'or du franco-belge.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les larmes du Yokai

Tome : 1 – Les abeilles se cachent pour mourir

Genre : Aventure

Scénario : Loïc Clément

Dessins : Margo Renard

Couleurs : Grelin

Storyboard : Stéphane Benoît

Éditeur : Glénat

ISBN : 9782344053218

Nombre de pages : 88

 



Publié le 27/09/2024.


Source : Boulevard BD


Plus de 60 ans de lutte, de combat ... de défaites parfois, souvent, longtemps ... mais finalement d'importantes victoires pour la préservation des ressources de notre planète, de nos océans !

 

La peur ? Non, elle reconnaît qu'elle ne l'a jamais connue ... Mais la TERREUR, oui !

 

"Quand déferle une mer souvent creuse qui arrive de 1.000 km sur vous qui naviguez dans une pirogue de bois, sortie d'un arbre ... Eh bien vous êtes très léger, très vulnérable ... Vous luttez avec la confiance que vous avez en votre destin !"

 

Celle qui prononce ces mots lors d'une conférence à Saint-Malo en 1994, est Anita Conti, la redoutable "Dame de la mer" !

Première véritable écologiste de France, elle l'est en défendant la relation entre les humains et l'environnement, leur environnement car "oikos" signifie bien "maison" en grec ! Défendre sa "maison".

 

 

 

Née le 17 mai 1899, son destin est la "mer" ... Et tout l'y conduira !

Son prénom "Anita", en l'honneur de la grand-mère de Jésus qui aurait voyagé jusqu'en Bretagne pour devenir la sainte patronne des mères.

Son baptême que son père fait en la lâchant, au sens propre, dans la mer afin de lui apprendre à nager avant de marcher ! Ce sur quoi un marin lui répondra :

 

"Nous autres, ici, on ne sait pas nager. Quand la mer vous prend, à quoi bon vouloir lutter ?"

 

Et si cela ne suffisait pas ... à 10 ans, elle pêche en pleine mer, dans une barquette, avec son petit frère et un ami. Un requin les fait chavirer ... Recueillie par des marins, qui se moquent d'eux, convaincus qu'ils ne sont pas près de remonter dans une barque, Anita rétorque :

 

"Si ! Dès que nous aurons écopé.

Je ne suis pas un garçon manqué, je suis une jeune fille réussie !"

 

Elle est définitivement atteinte du virus de la mer ... d'autant plus qu'elle trouve triste tous ces poissons morts ramenés par les pêcheurs !

© Catel - Bocquet - Casterman 2024

 

Pourtant, entrant dans la vie active, c'est comme relieuse d'art de talent que le Tout-Paris bibliophile se l'arrachera d'abord ! Elle sera même perçue comme novatrice en la matière.

 

Tempérament faisant, son travail d'atelier qui ne lui suffit cependant plus. Elle recherche plus d'action, plus d'un engagement qu'elle ne définit pas encore exactement ! Elle entre donc, en 1931, chez "Eve", hebdomadaire féminin, et entraîne ses lectrices dans les mystères des siphonophores (animaux marins en forme de plantes) ici ou aux origines de certains mots comme "mirobolants" !

L'année suivante, elle embarque sur l'aviso "La Ville-d'Ys" comme reporter-photographe. Elle approche pour la première fois les pêcheurs morutiers.

 

© Catel - Bocquet - Casterman 2024

 

A partir de ce moment, elle ne cessera d'enchaîner les campagnes de pêche, d'exploration et de recherche sur les fonds marins et la vie sous-marine.

C'est ainsi qu'elle dénonce, dès les années '30, les méfaits et conséquences de la surpêche !

Une prise de conscience qu'elle ne cessera de partager autour d'elle.

 

"Tous les bateaux ramassent le poisson à l'aveuglette. Tous rejettent des tonnes de "faux" poissons : les inutiles, les sales gueules, les indésirables, les traînards, les hors-la-loi. Ailleurs, des pays sont privés de nourriture ... quel gâchis !"

 

Dénoncé sera une fois, proposer des solutions et les expérimenter sera la suite de combat.

 

Femme libre des carcans sociaux de son époque, lanceuse d'alerte avant l'heure, pionnière océanique bien avant le commandant Cousteau, documentaliste, conférencière hors pair, réalisatrice de films, ... elle devra lutter pour se faire entendre, pour se faire reconnaître !

Malgré une Légion d'Honneur tardive, les honneurs de festivals, ... elle finira sa vie dans un quasi-dénuement général.

 

Et aujourd'hui encore, son nom est souvent ignoré du grand public !

 

© Catel - Bocquet - Casterman 2024

 

C'est tout cela qui justifie amplement son "entrée" dans la collection des "Clandestines de l'Histoire" de Catel et José-Louis Bocquet.

L'envie de remettre en lumière le parcours de celle qui consacra sa vie aux océans est amplement mérité. Sa passion, son énergie, son jusqu'au-boutisme fera d'elle la première océanographe française.

 

Une biographie claire, vivante, rythmée, loin d'un académisme morne, José-Louis Bocquet utilise les recettes qui ont fait le succès des tomes précédents (Joséphine Baker, Olympe de Gourges, Kiki de Montparnasse et Alice Guy). Se centrant sur les dates et événements clés de l'existence de son héroïne, il relate sa vie par de petits chapitres de maximum une quinzaine de pages. Un ton léger, des dialogues efficaces, tout est fait pour faciliter la lecture.

 

Second atout de cette série, le dessin de Catel. Toujours aussi rond et jovial, il accentue le côté "positif" et agréable de la narration. Il nous donne ainsi "envie" de lire cette brique de plus de 300 pages.

Un trait n&b nuancé laisse une belle place aux dialogues, sans les écraser, ni les minimaliser. Un juste équilibre "texte" - "dessin" exclusivement au service du récit !

 

Tout comme les dossiers "Chronologique" et "Notices biographiques" ! Ce dernier présente les principales personnalités ayant simplement croisés ou au contraire joués un quelconque rôle dans la vie d'Anita Conti. Là, la lecture est toutefois plus "compacte". Indispensable pour bien comprendre "qui est qui" mais qui sera peut-être un rien trop "encyclopédique" pour certains !

 

© Catel - Bocquet - Casterman 2024

 

Nul doute du plaisir que les auteurs auront pris dans leurs recherches puis dans l'écriture du scénario et dans sa mise en dessin ! Un plaisir qu'ils réussissent parfaitement à nous partager au fur et à mesure des pages.

 

Maintenant que nous en savons plus sur Anita Conti, la "Dame de la mer", la seule question est : qui sera la prochaine "Clandestine de l'Histoire" ?

 

 

 

Thierry Ligot

 

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Série : Les Clandestines de l'Histoire

Tome : 5 - Anita Conti

Scénario : José-Louis Bocquet

Dessin : Catel Muller

Conseiller historique : Laurent Girault-Conti

Éditeur : Casterman

Genre : biographie, historique, roman graphique

Parution : 18/9/2024

Pages : 368

Format : 17 x 24 cm

ISBN : 978 2 203 24163 3

Prix : 24,95 €



Publié le 27/09/2024.


Source : Bd-best


Margaux,

Mon very good angel, ma moitié, mon double, mon tout,

l'amour de toutes mes vies passées et de celles à venir.

J'ai eu la chance incroyable de faire cette BD comme

je vis ma vie : avec toi, grâce à toi et pour toi !

Merci d'avoir mis ton talent au service de cet album.

Il t'est dédié ...

 

 

Petit format pour grand univers ... celui de l'amour immense, infini de Pacco pour sa compagne, sa muse, sa mie, sa moitié, sa lumière, ...

Un petit carnet des 100.000 manières (enfin presque) de dire, d'exprimer, de vivre, de ressentir, de montrer, de partager ses sentiments les plus purs pour son autre !

Ou comment transformer son quotidien en une romance de tous les jours.

 

© Pacco - Casterman 2024

 

Après notamment son "blog de Maé" qui cassa la baraque, ses "Guide de survie avec un chat", "Daddy Cool" ou sa trilogie "Une semaine sur deux", sa série BD "Very bad Twinz" (avec Margaux Motin), ... le voilà qui nous concocte cette petite perle, ce guide, ce "mode d'emploi" des petits signes amoureux dans un couple !

S'inspirant de son vécu, papa solo avant de devenir famille recomposée, Pacco nous parle tout en douceur de sa relation avec sa nouvelle compagne.

 

En une page et maximum 4 dessins, de multiples petites situations intimes et privées plus mi-mi, plus tendres, plus craquantes les unes que les autres.

Une longue suite de moments simples, de petits gestes qui ensoleillent le quotidien de l'autre, et de soi.

 

 

© Pacco - Casterman 2024

 

Peu de dialogues, tout passe par le dessin. Un trait rond, léger, transpirant de bonheur !

Un véritable catalogue d'instants de tendresse et de complicité qu'aucun des plus célèbres couples d'amoureux ne renieraient.

De Tristan et Iseult à Roméo et Juliette, d'Ulysse et Pénélope à Paul et Virginie ou à Solal et Ariane ... sauf qu'ici aucune tragédie finale, mort violente ou que sais-je.

Une infinité de "bons à câlins" ... à utiliser sans modération !

 

Que du bonheur ... et cela fait un bien fou à sa lecture !

 

© Pacco - Casterman 2024

 

Alors, après vous en être délecté, n'hésitez pas à le partager et surtout, à le faire savourer au soleil de votre cœur !

 

 

 

Thierry Ligot

 

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Titre : Toi & Moi

Auteur : Pacco

Éditeur : Casterman

Genre : humour, tendresse

Parution : 2/10/2024

Pages : 128

Format : 15,6 x 21,9 x 1,7 cm

ISBN : 978 2 203 28979 6

Prix : 14,95 €



Publié le 25/09/2024.


Source : Bd-best


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