Naissance d’une nouvelle rubrique sur notre site. Cette dernière baptisée « Derrière le masque » donnera la parole aux professionnels de la BD, mais aussi aux scénaristes et aux dessinateurs. Pour cette première, nous vous proposons l’interview d’un libraire atypique qui n’a pas hésité à ouvrir une nouvelle librairie à Waterloo (B), et ce en pleine crise sanitaire. Nous vous laissons en compagnie de Thierry Ligot qui a réalisé l’interview de Reynold Leclercq pour l’ouverture de la Galerie Librairie Brüsel à Waterloo.
1) T.L. : Obélix est tombé dans la marmite quand il était jeune, et toi ? Dans quelle marmite es-tu tombé ?
R.L. : Dans la marmite BD, puisque à la maison, les BD faisaient partie du quotidien. Dès l’âge de 4 ans, j’ai reçu des journaux de Mickey, de Spirou, des Tintin. J’avais, comme beaucoup de Belges, un oncle qui travaillait chez Casterman. Et donc, les gens qui travaillaient pour la vénérable maison recevaient des livres gratuitement à l’époque, souvent des livres légèrement abîmés ou défraîchis et ce qui me permettait à chaque fois que j’allais chez lui, de repartir avec quelques bouquins. Lui voulait me faire lire Alix, moi je préférais les 4 As parce que c’était plus drôle. Voilà, ça a commencé comme cela et puis …
Plus tard, j’ai commencé à écumer les librairies de quartier, puis quand il n’y avait plus assez, les librairies spécialisées dans ma bourgade … (la suite sur le lien ci-dessous)
Reynold Leclercq © Ligot Thierry
2) T.L. : Brüsel, le nom de ta Librairie-Galerie de Bruxelles, une raison pour le choix de ce nom ?
R.L. : Oui, car nous étions installés, à l’époque, en plein centre-ville de Bruxelles, et on cherchait une référence qui soit international parce que notre volonté, dès le départ, était de vendre de la BD dans différentes langues. C’était un des objectifs de la société. Donc on avait du néerlandais, de l’anglais. A l’époque, on pouvait encore avoir de l’allemand, maintenant c’est vraiment très compliqué ! Et du français évidement, plus quelques imports japonais. Donc, on cherchait quelque chose qui ne fasse pas BD dans le titre … (la suite sur le lien ci-dessous)
© Ligot Thierry - Brüsel
3) T.L. : Quand on rentre chez toi, que ce soit Boulevard Anspach à Bruxelles ou maintenant chaussée de Bruxelles à Waterloo, on découvre que tu es plus qu’un simple spécialiste librairie BD. Cette envie de rajouter un plus, notamment l’encadrement, c’est venu tout naturellement ? Car c’est tout un métier l’encadreur.
R.L. : Ici, l’atelier d’encadrement reste à Anspach pour le moment pour une question d’agencement et d’installation. Nous, on essaie d’être complémentaire avec ce qu’on aime et ce qu’on aime faire évidemment. Tout comme Harry Potter qui est déjà présent même ici et de manière minimaliste. les grandes lignes qu’on avait à Anspach, on va les retrouver ici. Donc, il y a également des imports américains. Il y aura des ex-libris. Il y aura des événements, des dédicaces, des expos et des choses comme ça.
Cela fait partie du concept. Pour beaucoup de gens, toutes les librairies se ressemblent. On fait tous de la BD, mais quand on a un œil un peu acéré … (la suite sur le lien ci-dessous)
« Ce qui doit animer en priorité le travail, c’est vraiment la passion ! Si tu n’as pas la passion d’un truc, il ne faut pas le faire »
© Ligot Thierry - Brüsel
Prochainement, la suite de l'interview Derrière le masque Episode 1 Reynold Leclercq.
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