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Série : Back to PerditionAuteur : Damine Marie, Damien Vanders Prix : 13 € Date de sortie : 03/09/2010 Nombre de pages : 56 Catégorie : Drame Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Vent d'Ouest Collection : Aventures Lien spécifique : http://backtoperdition.blogspot... Publié le 05/09/2010 |
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1994, dans le Northern territory, région Nord de l'Australie. La ferme "Perdition" est un peu... spéciale, c'est une ferme d'élevage de crocodiles, dirigée par Connors.
Connors emploie des aborigènes pour tous les travaux ingrats de sa ferme, et dire qu'il les considère moins bien que des chiens est un doux euphémisme.
Le Wet, la saison des pluies, arrive à grands vents, et tout le monde s'y prépare.
Bruce est un peu le contre-maître de la ferme, et il a autant de mépris pour les aborigènes que Connors. Le seul moment ou on pourrait penser qu'il est humain, c'est quand ses yeux se posent sur Angie, la fille de Connors.
Mais Angie n'éprouve que répulsion lorsqu'elle croise Bruce, ce qui est tout le contraire lorsqu'elle croise Mayaw, un jeune aborigène, qu'elle voit en cachette depuis quelques temps déjà, ce qui n'est pas non plus du goût du père de Mayaw, qui ne voit que des problèmes surgir de cette relation plus qu'improbable et ... contre nature.
Si Connors venait à apprendre pour sa fille et un ... moins que rien, la saison des pluies passerait encore pour le paradis à côté de sa colère et sa brutalité sans limites. Mais heureusement, il n'est pas au courant, enfin... il ne l'était pas jusqu'à la page 15 ...
Warf !!!
La "Damien's Connection" nous avait déjà fait voir ce que le l'humanité avait de pire avec la série "Welcome to Hope" (Bamboo Grand Angle), et bien le challenge qui vous attend avec "Back to Perdition" sera de savoir lequel vous allez placer avant l'autre.
On entre dans ce psycho-drame avec une facilité déconcertante. S'attendre au pire est toujours un peu rassurant avec ces deux auteurs complètement allumés, et bien malheureusement, cela ne suffira pas, vous aurez votre claque quoique vous imaginiez.
Un diptyque annoncé, la suite et fin dans le 2e tome que je viens d'ajouter à ma liste d'album à NE PAS MANQUER !!!!
Si vous aimez les histoires ... noires de chez noires, ne réfléchissez pas, foncez. Par contre si vous aimez du rose et du bleu ciel dans vos BD, faites comme si vous n'aviez pas lu cette critique... si vous le pouvez encore.
Série : Back to PerditionAuteur : Damien Marie & Damien Vanders Prix : 13.50 € Date de sortie : 01/09/2010 Nombre de pages : 56 Catégorie : Aventure Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Vent d'Ouest Publié le 26/12/2010 |
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Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur.
Perdition, c’est ce à quoi elle se voue aux yeux de son terrible père en tombant amoureuse de Mayaw, un jeune aborigène.
Perdition, c’est le lieu dont ils n’auront de cesse de fuir le plus loin possible.
Mais la vengeance, après avoir frappé le père de Mayaw, les poursuit : Bruce, chasseur redoutable et amoureux éconduit d’Angie, a pour mission de ramener le couple de traîtres. Lequel de la haine ou de l’amour sera le plus puissant ?
La couverture très accrocheuse donne le ton sur la noirceur du contenu de l'album. Au départ en ouvrant la bd on est un peu déstabilisé par le dessin sombre et rude qui ne m'a pas trop emballé mais en lisant pages après pages, j'ai vraiment été conquis comprenant que parfaitement adapté à cet univers il ne pouvait mieux rendre sombre et glauque l'atmosphère à souhait comme l'a imaginé Marie. Dès les premières pages, on ressent une impression de lourdeur, de moiteur orageuse comparable à l'univers très sombre et noir de l'écrivain "James Ellroy" au verbe très cru et acide décrivant la société Américaine . James Ellroy aurait pu écrire et décrire cet univers raciste qui gangrène la société Australienne en insistant sur les vues sociologiques dégradante et rétrograde d'une certaine société Australienne, insistant sur le caractère raciste et intolérant de celle-ci ou la valeur d'un humain se joue sur sa couleur de peau, rappelant les bords du Mississippi,chers à l'univers d'Ellroy. James Ellroy n'aurait pas pu faire mieux que Marie Et Vanders car les dialogues sont vraiment bien épaulés par des dessins adéquats. Je pense que pour traduire les émotions de ce roman noir on n'aurait pas su trouver plus fort. Un peu dans la lignée de "Back to hope", cette bd nous fait transpirer pages après pages nous laissant en attente de lire le second tome avec impatience.
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©BD-Best v3.5 / 2024 |  |
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