Perdre la grand-mère qui vous a élevées est une perte énorme. Et ce d'autant plus si on n'a déjà plus ses parents, décédés des années auparavant dans un terrible accident.
C'est le malheur qui frappe subitement Lorna, Cynthia et Jennifer. Les 3 sœurs ont rendez-vous avec leur oncle, exécuteur testamentaire, et un expert de la petite ville écossaise où elles résident à la villa qu'elles héritent.
L'oncle Warren leur propose d'en faire une visite, au grand désarroi de Jenny qui ne l'apprécie pas beaucoup. Il faut dire qu'il a trop souvent les mains baladeuses ... Cela la gêne, voire la reboute carrément.
Alors lorsqu'elle constate que ses 2 sœurs se sont arrangées pour se défiler avec de fausses excuses, Jenny n'est vraiment pas rassurée. Se retrouver seule avec cet oncle Warren dans cette grande villa ... pas pour elle. Elle décide donc d'entamer la visite seule en attendant le fameux expert.
Elle remarque alors une mystérieuse porte dont elle n'a pas souvenance. Gravé dessus, une inscription tout aussi mystérieuse : "Modo electae me videre possunt".
"Seuls les élus peuvent me voir"
En la poussant, un escalier qui semble descendre dans de très anciennes salles moyenâgeuses.
Nouvelle surprise, Nai Calinescu, historien et expert, l'y attend déjà.
© Hartmann - Tabou BD 2024
Il décide de lui raconter l'histoire de sa famille. Celle-ci remonte au XIVe siècle ...
Là commence la légende ... à moins que cela ne soit que vérité. Mais Jenny est-elle prête à l'entendre ? A la croire ? A la subir ?
Une descente perverse dans les entrailles des secrets familiaux où ses sens et son corps seront mis à rude épreuve !
A moins que tout ceci ne soit que du cinéma comme pourrait nous le faire croire le prologue ?
© Hartmann - Tabou BD 2024
Erich Hartmann abandonne, le temps d'un récit, ses "Orgies barbares" pour ce plongeon dans les tréfonds sataniques et démoniques des ancêtres de Jenny.
Une initiation qui la forcera à accepter les pires supplices ...
Si le scénario offre quelques séquences "intenses", l'histoire reste plutôt "classique" dans son déroulement. L'emballage est cependant divertissant dans son ensemble tout en nous garantissant quelques rebondissements.
© Hartmann - Tabou BD 2024
Le plaisir visuel quant à lui demeure intact pour les adeptes du genre sado-maso.
Corps et postures, supplices et tourments sont au rendez-vous de cet "Héritage". Un style graphique dans la lignée de ce qu'Erich Hartmann nous offre d'habitude dans ce registre érotico-porno.
Son trait réaliste trouve évidemment ici de quoi s'exprimer idéalement par ses angles de vue et le rythme accordé à la narration ... comme une caméra le ferait au cinéma.
Soignant la sensualité de ses héroïnes, l'érotisme transpire dans la chaleur perverse de cette cave aux supplices, ce donjon des dépravations de Nidia, fille du Baron de Wright !
Une lecture chaude en ces temps de vacances qui ne risque pas de faire baisser la température de cette météo caniculaire.
Thierry Ligot
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Titre : Héritage Pervers
Scénario, dessin, couleurs : Erich Hartmann
Traduction : Emma Delgado
Éditeur : Tabou BD
Public : adulte
Parution : 5 juin 2024
Page : 52
Format : 23,5 x 32,3 cm
ISBN : 978 2 35954 203 5
Prix : 17 €
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