5 questions à Michel KOENIGUER
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Après Bushido et Brooklyn 62nd, Michel Koeniguer revient avec un one-shot aux éditions Paquet : The Bridge.

Peux-tu nous dire quel ton parcours "dessiné" avant d'en arriver sur "The Bridge"?

The Bridge est mon 7ème album en fait, avant il y a deux séries "Bushido" et "Brooklyn 62nd", et avant il y a des fanzines sans grand intérêt, et si on veut parler du parcours "scolaire", je suis en grande partie autodidacte, malgré un passage aux arts déco de Strasbourg, et à la fac d'arts plastique...

Est-ce l'actualité qui t'a poussé à faire un scénario avec comme toile de fond l'Irak?

Pas forcément, j'étais sur un projet mettant en scène une unité anti-terroriste fictive en deux tomes, je n'étais pas satisfait du résultat j'ai donc bifurqué sur cette histoire en Irak, c'est venu tout seul, il est vrai que je porte beaucoup d'intérêt à tout ça en ce moment. Je ne voulais pas partir dans ce qui se fait le plus aujourd'hui, théorie des complots etc... Ça ne m'intéresse pas et puis tout se ressemble, quelqu'un dans une chronique, enfin un avis déposé sur le web me fait un peu le reproche de traiter souvent de problèmes familiaux etc... Mais ce qui m'intéresse c'est justement plus de parler des gens que d'imaginer une énième conspiration...
Il y a suffisamment de quoi faire des histoires qui tiennent la route sans aller chercher des choses aberrantes, et qui permettent du coup qu'on s'occupe des personnages.

Après Bushido, Brooklyn 62nd, nous revoilà encore avec des personnages américains. L'Amérique est pour toi source d'inspiration ou de fascination?

Pas de fascination, mais franchement c'est plus agréable de parler de quelque chose et de dessiner quelque chose qui se passe ailleurs plutôt que de s'attarder sur ce qu'on voit au quotidien.

On peut voir dans "The Bridge" que tu t'es drôlement défoulé sur tout ce qui est engins militaires. Il y a du avoir de l'entrainement derrière, non?

Au début j'ai bossé avec des photos, ensuite je me suis procuré des maquettes, à la fin j'utilisais juste les maquettes, j'avais tellement pris l'habitude de dessiner le Hummer par exemple que je n'avais plus besoin de photos pour le configurer comme je le souhaitais. Mais ce n'est pas un engin difficile à dessiner, bien plus simple que n'importe quelle voiture moderne avec son design tout en courbe. Je me suis aussi beaucoup "amusé" avec le matos militaire...L'entrainement s'est fait au fur et à mesure de l'album.

Bon je pense que tu vas bien te reposer après un tel album, mais as-tu déjà des idées sur des futurs projets?

Reposer? Voilà un mot bien étrange:-) En fait je suis sur plusieurs choses en même temps, mais je n’aime pas trop parler des projets futurs. Il y a des chances que ça reste dans le domaine du "Militaria". Une histoire que j'ai commencé qui met en scène des soldats français en Afghanistan… L'actualité m'a rattrapé sur ce coup là...

Lien vers le blog de Michel KOENIGUER
Lien vers les éditions Paquet



Publié le 10/09/2008.


Source : Graphivore

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