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Série : La jeunesse de Staline Auteur : Éric Liberge - Arnaud Delalande - Hubert Prolongeau EAN/ISBN : 9782352046691 Prix : 17,00 € Date de sortie : 04/10/2017 Nombre de pages : 64 Catégorie : Historique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Autres Collection : Les Arènes BD Publié le 19/10/2017 |
Moscou, 1931
Staline continue de dicter à un secrétaire terrifié le récit de sa jeunesse : une effroyable confession, qui vise à rétablir la « vérité aux yeux de l’histoire ». Sa vérité, bien sûr…
Première révolution russe, 1905
« Sosso », comme on appelait le jeune Staline, s’est mué en « Koba ». Maintes fois déporté en Sibérie, sans cesse traqué par l’Okhrana,
la police secrète du Tsar, pour qui on le soupçonne parfois de travailler, il passe entre les mailles du filet. Il tue et vole pour faire triompher sa « cause », déclenche grève sur grève, multiplie les conquêtes féminines, écume les Congrès du parti avec Lénine… et rencontre Trotski, qu’il hait déjà. Dans l’ombre, le futur Staline, psychopathe qui se hissera à la tête d’un Empire, ne cesse de grandir. Bientôt, le séisme d’octobre 1917 lui ouvrira les portes du pouvoir.
Pas forcément simple de retracer l’histoire du petit père des peuples et plus particulièrement la jeunesse d’Iossif Djougachvili plus communément connu sous le nom de Staline. Voilà l’important défi relevé par Arnaud Delalande, Hubert Prolongeau et Éric Liberge. Pour ce second épisode, ces derniers s’attardent à nous décrire le parcours de Sosso devenu avec le temps Koba (ours en russe). Couvrant la période débutant en 1902 et se terminant à la révolution d’Octobre 1917 (Октябрьская революция), ils nous font découvrir un homme voyageant à travers l’Europe (Londres, Stockholm, Paris), rencontrant Lénine et Trotski (qu’il n’apprécie pas dès le départ). Koba s’avère être un grand séducteur, collectionnant de nombreuses aventures auprès des femmes qu’il croise lors de ses divers déplacements (évasion de prison, participation au congrès, fuite devant la police du Tsar, etc.). Côté humain, c’est la naissance du tyran, un homme fourbe, sournois, n’ayant aucun scrupule afin d’arriver à faire triompher ses idées servant la révolution bolchevique. Les scénaristes présentent leur histoire à travers les yeux d’un petit fonctionnaire du Kremlin à qui Staline dicte ses mémoires. Le lecteur se trouve emporté dans un exercice de biographie chronologique décrivant au fur et à mesure la naissance du monstre que l’on connaît à l’heure actuelle. Petit bémol, j’adhère totalement aux 54 premières pages du second tome mais par contre je trouve les dix dernières exécutées trop rapidement. Pourquoi ne pas avoir gardé la narration effectuée à travers le petit fonctionnaire jusqu’à la fin de l’histoire ? Les représentations signées par Éric Liberge transmettent parfaitement les images que l’on peut se faire du récit exprimé par les scénaristes, le tout accompagné de couleurs sombres, dans des tons ocre, rouges et gris. Un livre accessible à un public à partir de 14 ans et plus. NB : pour les lecteurs voulant joindre l’image à la réalité, je ne peux que vous conseiller la vision du reportage « Apocalypse Staline ».
Série : La jeunesse de Staline Auteur : Prolongeau - Delalande - Liberge Prix : 17,00 € Date de sortie : 18/01/2017 Nombre de pages : 72 Catégorie : Historique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Autres Collection : Les Arènes BD Publié le 19/04/2017 |
Moscou, 1931. Au coeur du Kremlin, Staline, tout à sa paranoïa démente, se décide sur un coup de tête à raconter les premières années de sa vie. Il entame une terrible confession, qu’il dicte à un pauvre secrétaire du Parti, terrifié. De son enfance perturbée à Gori au séminaire de Tiflis, des hold-ups, coups de force sanglants et premières grèves à Bakou jusqu‘aux prisons de Sibérie, nous assistons à la naissance d‘un monstre, que ses parents et amis appelaient alors affectueusement : «Sosso». Et Staline se souvient… de sa mère Keke qui, après deux enfants morts, le couva jusqu’à l’obsession. De son père alcoolique, Besso le Dingue. De son acharnement à devenir, toujours, un chef de bande. Du séminaire où il lut des livres interdits, dont Marx, et provoqua l’autorité religieuse. Staline avant Staline, c’est un parrain mafieux, un maître-chanteur, un terroriste sans scrupules qui n’hésite pas à faire mitrailler la foule, mais aussi un poète refoulé, un séducteur. Bientôt, il rencontre Lénine, et entre en clandestinité pour échapper à «l’Okhrana», la police secrète du Tsar. Régulièrement envoyé en Sibérie, il s’en évadera chaque fois… Dans l’ombre, peu à peu, grandit la fleur vénéneuse qui, préparant la révolution marxiste de 1917, fit aussi le lit de l’un des plus impitoyables dictateurs et criminels communistes de l’Histoire : « Sosso », psychopathe et tueur de masse – bientôt à la tête du plus grand des Empires
Retracer l’histoire du petit père des peuples et plus particulièrement la jeunesse d’Iossif Djougachvili plus communément connu sous le nom de Staline, voilà l’important défi relevé par Arnaud Delalande, Hubert Prolongeau et Eric Liberge. Le livre débute par l’attaque d’une malle postale commisse le 13 juin 1907 sur la place de la liberté de Tiflis (Tbilissi en Géorgie), un hold-up sanglant faisant de nombreuses victimes parmi les civils, rapportant une importante somme d’argent pour alimenter les caisses de la révolution Bolchevique. Troisième fils (mais seul survivant) né en 1878 d’un père alcoolique (Besso) et d’une mère religieuse (Keke), il est régulièrement battu par ses parents. A l’âge de six ans, il contracte la variole dont il gardera de nombreuses traces sur son visage. Sa mère, qui rêve d’en faire un ecclésiastique, le fait entrer à l’école paroissiale et ensuite au séminaire. C’est parmi les religieux qu’il développe sa colère et son engagement vers un idéal communiste. Les scénaristes présentent leur histoire à travers les yeux d’un petit fonctionnaire du Kremlin à qui Staline dicte ses mémoires. Le lecteur se trouve dans un exercice de biographie chronologique décrivant au fur et à mesure la naissance du monstre que l’on connaît à l’heure actuelle. Les dessins d’Eric Liberge transmettent parfaitement les images que l’on peut se faire du récit exprimé par les scénaristes, le tout accompagné de couleurs sombres, dans des tons ocre, rouges et gris. Un livre accessible à un public à partir de 14 ans. NB : Pour les lecteurs voulant joindre l’image à la réalité, je ne peux que vous conseiller la vision du reportage « Apocalypse Staline ».
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