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Série : L'Angelus Auteur : Homs, Giroud Prix : 13.95 € Date de sortie : 16/09/2011 Nombre de pages : 56 Catégorie : Tranche de Vie Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Collection : Secrets Publié le 16/09/2011 |
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Comment expliquer la subite passion dont s'anime le triste Clovis pour "L'Angelus" de Millet ? Pourquoi ce besoin de tout connaître des versions que Dali en a faits, lui aussi, des années après la création de l'original ? Clovis lui-même n'en sait rien. Mais une urgence sourde, intime, venue des tréfonds de son inconscient le pousse à chercher dans l'oeuvre les raisons de son émoi.
Voilà un album que j'attendais avec impatience, tant la première partie de ce dyptique m'avait touché, avec un excellent scenario de Giroud et l'affirmation du talent du dessinateur espagnol José Homs. Et puis, pour une BD, partir de l'histoire étonnante d'un tableau de peinture, l'Angelus de Millet -probablement l'oeuvre la plus connue universellement et la plus représentée après la Joconde- n'est pas chose courante. La seconde partie ne déçoit pas, avec la révélation non pas d'un mais de plusieurs secrets dans une sorte de jeu de miroirs qui, revers de la médaille, ne font pas de cet album une lecture aisée. Jeu de miroirs qui a même peut-être, trompé ses auteurs (ou le lettreur ?) avec une regrettable confusion parmi les prénoms des protagonistes en page 48. Pour le reste, le dessin de Homs fourmille de détails -avec un passage quasi obligé par « sa » version de l'Angelus- et c'est avec beaucoup de plaisir, une fois l'album refermé, qu'on le réouvre pour s'en remettre plein les mirettes (qu'est-ce qu'elle est craquante Mlle Arnaud ! ) . Le travail sur les couleurs est lui aussi particulièrement soigné, avec l'utilisation de tons de plus en plus chauds au fur et à mesure de l'évolution de Clovis, évolution joliment résumée en page de garde. Au départ d'un quotidien extrêmement morose, les auteurs nous conduisent à un final plein d'espoir. Que demander de plus ?
PS : Si vous désirez en savoir plus sur l'Angelus de Millet et ses mystères, une recherche internet vous permettra de découvrir que la réalité dépasse parfois la fiction !
Série : L'Angelus Auteur : Giroud - Homs Prix : 13,50 € Date de sortie : 28/05/2010 Nombre de pages : 56 Catégorie : Historique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Collection : Secrets Lien spécifique : http://secrets.dupuis.com/ Publié le 03/06/2010 |
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Alors que rien ne semblait devoir tirer Clovis de la torpeur un peu triste de son quotidien, entre un travail sans relief, une vie de famille sans joie et une vie sociale à peu près inexistante, la découverte de "L'Angélus", de Millet, à Orsay, le bouleverse. Les émotions inconnues que suscite cette oeuvre le poussent à découvrir ce qui se cache derrière l'image. Troublé par les versions qu'en a faits Dali, il se convainc que là réside la clé du mystère. Parallèlement, il explore les souvenirs personnels que cette toile a fait resurgir inopinément...
Une nouvelle facette de la collection "Secrets", qui invoque ici un des grands mystères de l'histoire de l'art.
Je hais Giroud ! Comment fait t'il pour réussir à me mener lorsque je tourne la dernière page de la BD à le maudire du fait de devoir attendre une année supplémentaire afin de connaître le dénouement de l'intrigue ! C'est une nouvelle fois le cas avec cette BD illustrée par Homs, nous emmenant à la découverte des mystères du tableau de Jean-François Millet "L'Angélus".
De ce fait, je ne vous dévoile rien et vous conseille de commander immédiatement ce nouvel opus de la série Secrets.
NB: L'Angélus est conservé au musée d'Orsay à Paris
-->Un homme et une femme récitent l'angélus, prière qui rappelle la salutation de l'ange à Marie lors de l'Annonciation. Ils ont interrompu leur récolte de pommes de terre et tous les outils, la fourche, le panier, les sacs et la brouette, sont représentés. En 1865, Millet raconte : "L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts". C'est donc un souvenir d'enfance qui est à l'origine du tableau et non la volonté d'exalter un quelconque sentiment religieux, Millet n'est d'ailleurs pas pratiquant. Dans une scène simple, il souhaite fixer les rythmes immuables des paysans. Ici, l'intérêt du peintre se porte sur le temps de la pause, du repos.Isolé au premier plan, au milieu d'une plaine immense et déserte, le couple de paysans prend des allures monumentales, malgré les dimensions réduites de la toile. Leurs visages sont laissés dans l'ombre, tandis que la lumière souligne les gestes et les attitudes. La toile exprime ainsi un profond sentiment de recueillement et Millet dépasse l'anecdote pour tendre vers l'archétype. C'est sans doute ce qui explique le destin extraordinaire de L'Angélus : objet d'un incroyable engouement patriotique lors de sa tentative d'achat par le Louvre en 1889, lacérée par un déséquilibré en 1932 et devenue au cours du XXe siècle une icône mondialement célèbre.
Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet). En 1938, Dali écrit que les paysans figurant sur le tableau, n'étaient pas simplement en prière suite à l'Angelus, mais ...... En 1963, Dali insiste et obtient du Louvre que le tableau soit radiographié. Sous la peinture, au premier plan, ......
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