Série : Le complexe du Chimpanzé
Auteur : Ponzio & Marazano
Prix : 13 €
Date de sortie : 20/04/2007
Nombre de pages : 56
Catégorie : Science-Fiction
Type de reliure : Album cartonné
Éditeur : Dargaud
Publié le 05/06/2007 |
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Une extraordinaire aventure-enquête spatiale, mise en image par un grand dessinateur venu du cinéma. Paradoxe temporel, explorations lunaire et martienne mais aussi une dimension humaine unique font de cette trilogie un must de la SF.
2035… Une étrange capsule spatiale s’abîme dans l’océan Indien et est récupérée par l’US Navy. Lorsque les deux rescapés déclinent leur identité, ils sont immédiatement mis au secret. Hélène Friedman est chargée de les interroger. Elle doit bientôt se rendre à l’évidence, les deux survivants sont bien Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Mais alors qui sont les hommes revenus de la mission Apollo, 64 ans plus tôt ? Une mission lunaire est organisée pour découvrir l’origine de ce mystère. Hélène s’engage pour une mission qui la mènera bien au-delà de ses espérances…
Un retour sur terre inattendu … Neil Armstrong et Buzz Aldrin viennent d’amerrir dans leur vieil Apollo ! Mais euh …
Nous sommes en 2035 !
Il y a comme qui dirait un problème non ?
C’est ce que va devoir élucider une astronaute de la NASA.
Hélène Freeman devait participer à une mission vers Mars.
Faute de budget, elle est provisoirement suspendue pour quelques… décennies. Mais cette surprise du passé remet tout en cause, au grand dam de la fillette de notre héroïne médiatique.
Entre les sombres méandres du pouvoir, son envie de voler et l’amour de sa fille, quel sera son choix et son avenir ?
Un récit résolument moderne, surprenant et innovant.
Décoiffant même !
Un petit chef d’œuvre qui se dévore très vite malgré les nombreuses références scientifiques.
A aucun moment on n’a l’impression d’un quelconque bourrage de crâne ou de lire de l’invraisemblable tant le tout est bien ficelé.
Ce premier volume réussit à présenter une série en attirant, en promettant sans trop découvrir, mais on est vite conquis par le scénario de Richard Marazano.
S’il fallait émettre u bémol ce serait qu’à trop tenter de traiter le côté affectif et le côté voyage, on a tendance à prendre en pitié cette gamine abandonnée par sa mère sur un quai de Californie ( ?).
Mais les rebondissements succèdent aux surprises et compensent allègrement cette difficulté de tout vouloir à tout prix marier.
Au crayon, Jean-Michel Ponzio signe un dessin réaliste soigneusement référencé. S’il fallait lui faire un reproche, ce serait un encrage et des teintes trop foncées, mais bon ….
Est-ce vraiment un défaut ? Le vide sidéral est opaque, les caves et les fonds de hangars flirtent avec le noir pourquoi pas Paradoxe.
A découvrir sans … complexe.
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