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Série : 14-18Auteur : Corbeyran - Le Roux - Brizard EAN/ISBN : 9782756041568 Prix : 14,50 € Date de sortie : 07/10/2015 Nombre de pages : 48 Catégorie : Guerre Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Delcourt Collection : Histoire & histoires Publié le 02/11/2015 |
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De retour d'une escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique.
Quatrième tome de cette série retraçant la première Guerre Mondiale à travers l’histoire de huit amis issus de la même petite ville et affectés dans le même régiment d’infanterie. Avril 1915, lors d’une incursion en ligne ennemie par voie de tunnel, Jules et Pierre découvrent suite à un éboulement un cylindre rempli de gaz. Ils font part de leur découverte à leur supérieur qui la communique à l’état-major. Ces derniers ne semblent pas porter d’intérêt particulier à cette découverte, rétorquant que l’Allemagne a signé en 1899 la convention de La Haye interdisant l’usage de gaz lors d’un conflit. Profitant d’un vent favorable, l’armée allemande lance, en date du 22 avril 1915, une vaste opération sur un front de 6 kilomètres répandant un gaz formant un nuage gris-vert en direction des tranchées tenues par les troupes françaises (168 tonnes de chlore contenu dans 5730 cylindres furent libérées). Près de 15.000 hommes furent intoxiqués et plus d’un millier ont perdu la vie. Le chlore infligeait de sérieux dégâts aux yeux, au nez, à la gorge et aux poumons causant la mort par asphyxie lorsqu’il était utilisé à haute concentration. En résumé, un très bon travail de mémoire signé par Corbeyran et parfaitement mis en images par Etienne Leroux et Jérôme Brizard concernant cette date noire inscrite dans les manuels scolaires. Une série à faire découvrir à l’ensemble du public. NB : chaque année, on retrouve en France une dizaine de tonnes d’obus chimiques datant de la Première Guerre mondiale. Près de 250 tonnes de munitions chimiques datant de 14-18 n’ont pas encore été traitées. Regroupées sur le terrain de la base militaire de Suippes, dans la Marne, elles doivent être détruites à partir de 2016 sur le site d’élimination des chargements d’objets identifiés anciens (Secoia ).
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