Série : Alix Sénator Auteur : Thierry Demarez, Valérie Mangin & Jacques Martin EAN/ISBN : 9782203066373 Prix : 12.95 € Date de sortie : 11/09/2013 Nombre de pages : 48 Catégorie : Aventure historique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Casterman Publié le 17/09/2013

Alexandrie, an 12 avant Jésus-Christ. Accompagné de ses fils Titus et Khephren, Alix Gracchus, désormais sénateur romain, parvient à Alexandrie, où il est en mission pour le compte de son ami et protecteur, le puissant empereur Auguste. Suite aux événements tragiques survenus dans La Trahison des rapaces, Alix doit retrouver la trace du général Quintus Rufus, qu’Auguste soupçonne d’être responsable des meurtres d’Agrippa et de Lépide. Revenir ainsi en Egypte est peut-être aussi une occasion unique, pour Alix, de venger enfin la mort du père de Khephren, Enak, son ancien compagnon d’aventures. Sur place, Alix est attendu par une vieille connaissance, le préfet Barbarus. Mais aussi, dans l’ombre, par d’autres personnages, qui ne lui veulent manifestement pas du bien…

Chère Valérie,

Je vous écris pour vous demander pardon. Oui, pardon parce que j’ai douté, pardon parce que je croyais l’entreprise impossible, pardon parce que je ne croyais pas en vous. Et puis, à la faveur d’un premier album offert lors d’un réabonnement à une célèbre revue d’interviews d’auteurs et de chroniques de BD, je me suis rendu compte que je m’étais trompé. Je croyais l’entreprise tout autant impossible qu’inutile. Mais vous avez construit un récit solide aussi fort que Le Sphinx d’Or, La Griffe Noire ou autres chefs-d’œuvre de la série mère classés aujourd’hui monuments historiques.

Après un premier tome plaçant le sénateur Alix Graccus dans son époque avec son fils Titus, Khephren, le fils d’Enak et les autres personnages principaux, tout en jetant les bases d’une énigme politique aux frontières du surnaturel, juste aux frontières, comme le faisait Martin, vous nous offrez un deuxième album à grand spectacle dont la tension, le suspens et l’action vont crescendo. Un coup de théâtre bien placé, un final de grand péplum hollywoodien, trahisons et folie, vous avez distillé les ingrédients exactement comme il faut.

Je demande également pardon à votre dessinateur. Lorsque j’ai feuilleté la première fois l’album, je n’ai pas cru au graphisme de Thierry Démarez, plus proche de Jean-Michel Ponzio (spécialiste en son genre) que de Jacques Martin. Vous aviez raison ; il fallait trancher. Pour ce choix, vous aviez encore choisi la bonne stratégie. Et puis, quel culot, dès ce tome 2, de proposer une couverture sans Alix. Magnifique. Avec ce coup de poker, vous nous offrez une des plus belles couvertures de l’année.

Mademoiselle Valérie, vous m’avez bluffé. Vous n’avez pas trahi le maître Martin, vous l’avez sublimé. Alors, après pardon, je vous dis merci.

• Le hurlement de Cybèle. (tome 5)
• Les Aigles de sang (tome 1)

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