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Série : Le chant des stryges Auteur : Eric Corbeyran & Richard Guérineau EAN/ISBN : 9782756031002 Prix : 13.95 € Date de sortie : 17/04/2013 Nombre de pages : 48 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Delcourt Collection : Machination Publié le 22/04/2013 |
La traque aux Stryges a finalement porté ses fruits : la capture d'un Stryge mâle a été suivie de celle d'un Stryge femelle. L'objectif est clair... Seule autorité à la tête de l'empire construit par Sandor G. Weltman, Debrah est sur le point de voir aboutir les recherches laissées en suspens depuis la disparition de son ancien mentor. Elle s'apprête désormais à jouer avec le feu.
Le rythme de « 24 » avec la qualité scénaristique de « X-files », est-ce possible en BD ? Il y a quelques années, la réponse aurait été non, mais depuis « Le chant des Stryges » est passé par là. La scène d’ouverture, libération de Jill et Nivek, est digne d’un pré-générique à la James Bond.
Sandor Weltman, qui a encore bien des mystères cachés, aurait-il découvert le moyen de sauver les Stryges de l’extinction ? Telle est l’énigme autour de laquelle gravitent les événements de l’album.
Hybrides est déjà le quinzième tome de la série, soit le troisième épisode de la saison 3. Le titre est court, percutant et judicieux, comme tous ceux de la série. Corbeyran est un as pour ça. Chaque volume est intitulé par un mot au pluriel qui claque. L’ensemble de son scénario est tout aussi millimétré. Les scènes de dialogues alternent avec les scènes d’actions. Même si on n’a plus le mystère de la première saison qui distillait ombres et apparitions autour des Stryges, les exploits de Debrah, replacée ici au cœur de l’énigme, et les conversations de Cylinia et Abeau, sœur et frère qui traversent le temps, rythment le récit. Sinner, quant à lui, est terrifiant à souhait.
Le graphisme de Guérineau, associé à la mise en couleur de Fogolin, font de la série un comics à l’européenne qui n’a rien à envier aux grandes stars de la BD américaine telles que Dave Gibbons ou Frank Miller. Guérineau ose alterner planches classiques, gaufriers ou autres surprises. Cet album est à ne pas feuilleter avant de le lire pour préserver tout suspens.
La dernière scène relance le mystère. La seule phrase de synthèse possible à l’analyse de cet album est : Vivement la suite.
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