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Série : Aria Auteur : Michel Weyland EAN/ISBN : 9782800152943 Prix : 12 € Date de sortie : 04/05/2012 Nombre de pages : 48 Catégorie : Heroic-fantasy Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Publié le 10/05/2012 |
Paysage enneigé sous la pleine lune, c'est ce soir la fête du solstice d'hiver dans la cité. Aria, la pétulante guerrière blonde créée par Michel Weyland, se promène dans cette ambiance de fête quand un homme étrange la pique à l'aide d'un dard empoisonné et l'entraîne à l'écart pour la rouer de coups. Sauvée grâce à ses krylfes, elle va découvrir que son agresseur est un avocat puissant et pervers auquel semble liée de très près la disparition de son oncle et de ses cousins. Dénué de tout scrupule, il est sur le point
de s'approprier le trésor familial...
La jolie guerrière créée par Michel Weyland fête ses 30 ans cette année, c'est en effet en 1982 qu'a été publiée en album sa première aventure (alors au Lombard) « la fugue d'Aria », et ce bien avant la vogue d'héroïc fantasy dont un éditeur ensoleillé a même fait son fonds de commerce. 30 ans d'existence, une 34ème album... On pourrait a priori se demander ce que peut encore nous réserver la belle amazone. Et pourtant, le charme opère toujours et ce Ventre de la Mort constitue une belle surprise. Si cette histoire se déroulait à l'époque contemporaine, on pourrait sans doute la qualifier de polar ou de thriller. En effet, c'est une enquête après l'agression d'Aria que l'on suit dans la première partie de l'album, avant que notre héroïne décide d'agir, soutenue par ses parents, les gens d'armes étant euh...quelque peu débordés par la fête du solstice d'hiver. Une idée de départ assez sombre donc, mais qui, au fur et à mesure de la lecture, s'éclaire progressivement, laissant parfois même s'exprimer de jolis traits d'humour. De plus, la dimension « familiale » de cette aventure est bien sympathique. Graphiquement, Weyland réalise une fois de plus « de la belle ouvrage » sous cette ambiance enneigée, et s'il a fait (juste un tout petit peu) vieillir son héroïne à travers ses nombreuses aventures, elle n'en reste pas moins séduisante. Le soin apporté au dessin est quasi palpable, parfaitement complété par les couleurs toutes en nuances de Nadine Weyland, épouse du dessinateur. Découvrant les planches lors de leur publication dans Spirou, mon fils de 8 ans et demi, plus habitué à des dessins semi-réalistes s'est exclamé « Ouaaah, c'est magnifique ! » (mais il devra encore mûrir un peu pour apprécier ce type de scénario... ).Notons que si certains éléments intervenant dans l'histoire découlent des tomes précédents, le Ventre de la Mort peut cependant facilement être lu comme un one-shot,. Un bon album d'une série devenue un classique et qui peut encore surprendre.
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