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Série : Papyrus Auteur : De Gieter Prix : 10.60 € Date de sortie : 06/04/2012 Nombre de pages : 48 Catégorie : Aventure Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Publié le 12/04/2012 |
Le grand prêtre de Montou, cruel et cupide, a décidé que tous les habitants du village qui jouxte son temple devaient partir. Désespérés, les enfants des villageois viennent demander l'aide de Théti-Chéri, la fille de Pharaon. Malheureusement, le prêtre est tout-puissant sur son territoire et Pharaon ne peut intervenir. Une des gamines a trouvé un étrange parchemin qu'elle remet à Théti. Papyrus est persuadé qu'il s'agit là du plan d'un trésor qui se cacherait dans l'enceinte du temple. Avec les enfants, il part à la recherche de ce trésor, ignorant qu'il va devoir affronter le terrible taureau de Montou et inventer, au passage... la corrida.
En plus de 30 ans d'existence, Papyrus a fait découvrir à ses lecteurs bien des aspects de l'ancienne Egypte, et son auteur, Lucien de Gieter, les y a guidés avec passion et talent. Des ingrédients qui, au fil du temps, ont fait des aventures de Papyrus un véritable classique du magazine Spirou et des éditions Dupuis. Du côté de l'auteur, il s'agit d'une double passion, pour l'Egypte et pour son métier. Avec « Le taureau de Montou », à près de 80 ans, De Gieter se lance un nouveau défi. Alors qu'il déclarait en interview être assez peu à l'aise avec le dessin des animaux, le taureau qui donne son titre à l'album y joue les vedettes pour une scène de... corrida d'anthologie. 7 planches à faire rêver plus d'un dessinateur « animalier » et qui méritent vraiment le détour ! Côté scénario, pas de grosse surprise, ce nouvel album se rattache au précédent (« l'or du pharaon ») et on y retrouve notamment le sympathique groupe d'enfants d'El-Nagga. De Gieter nous livre une histoire plaisante et prenante, avec suffisamment d'action et de fantaisie pour plaire au plus large public. On pourra évidemment trouver cette fameuse scène de corrida anachronique, mais encore une fois, en étudiant son traitement graphique, cette impression est vite atténuée. Par contre, à mon sens, le « temple de l'horreur » de la planche 23 aurait pu être évité. Un album traditionnel (trop diront peut-être certains) pour une série grand public classique et riche qui mérite d'être redécouverte (pssst, M'sieur l'éditeur...y'aurait pas de quoi faire une belle intégrale avec ça ?).
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