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Auteur : Manara & CeramiPrix : 12,90 € Date de sortie : 24/03/2007 Nombre de pages : 62 pages en n&b Catégorie : Aventure Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Les humanoïdes Associés Publié le 14/05/2007 |
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Pandora est une jeune fille de dix-huit ans qui souffre d’un mal héréditaire la faisant entrer dans des crises de folie intenses, décuplant ses forces et dévastant tout sur son passage.
Après quatre ans de thérapie, Pandora est guérie. Elle va pouvoir désormais mener une vie normale comme toute les jeunes filles de son âge.
Mais le soir même où elle fête sa guérison avec des amies, elle est kidnappée et emmenée en Turquie.
Sur place, ses ravisseurs lui avoueront que son père n’est pas celui qu’elle croit être et que son vrai géniteur, gravement malade, l’attend en Turquie pour la voir une dernière fois avant de mourir.
Très vite Pandora se rend compte que ses ravisseurs, agent d’Interpol, se sont servit d’elle pour mettre la main sur son vrai père, Pierre Castex, grand bandit recherché internationalement.
Ce qui intrigue réellement Pandora, c’est le silence de ses parents sur son vrai père durant toutes ces années.
Pandora et le lecteur partagent un point commun : c’est d’être tous deux menés en bateau durant les événements de ce livre.
L’histoire sonne faux du début à la fin ! Un simple exemple : comment les services Interpol ont-ils pris connaissance de l’existence de Pandora ? Les mésaventures qui lui arrivent à Ankara sont absurdes et n’apportent rien d’autres que le désœuvrement du récit pour meubler les pages. L’idée de mettre en scène « des crises de folie héréditaire » pour fonder le lien entre Pierre Castex et la jeune Pandora est plus que douteuse.
Avec son scénario creux, Cerami n’apporte absolument rien à l’intrigue, et ne fait que décupler les questions chez le lecteur provocant probablement une frustration chez ces derniers en page 62.
Même si Manara n’est pas au top de sa forme, il a le mérite de nous servir un dessin sobre et honnête avec une mise en scène de bonne lisibilité. Hélas, il a pour handicap un scénario boiteux sous ses crayons.
« Les yeux de Pandora », partage un point commun avec une grande majorité de ces BD émanant de la surproduction actuelle : il tombera vite dans les oubliettes du pilonnage.
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©BD-Best v3.5 / 2024 |  |
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