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Série : Dayal de Castaka Auteur : Alexandro Jodorowsky & Das Pastoras Prix : 12.90 € Date de sortie : 24/03/2007 Nombre de pages : 56 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Les humanoïdes Associés Publié le 08/05/2007 |
Premier récit d’une série de trois tomes de la genèse des Castaka, Dayal le premier ancêtre nous amène sur la planète : « Ahour-la-naine », planète d’où sont originaire les ancêtres de Bérard, beau père de Othon Von salsa, premier méta-baron et trisaïeul du dernier méta-baron : « sans nom ».
Nous atterrissons en plein conflit frontalier entre les Amakura et les Castaka. Divadal, roi Amakura profite de la confusion générale pour enlever Oriela, reine de leurs ennemis, de la violer et d’humilier le roi Castaka, Omezo-le grand.
Fou de rage Omezo contre attaque ses rivaux pour réparer cette ignominie. Pris au piège, Divadal répand sur la planète un gaz qui a pour effet de rendre stérile tous les hommes de la planète, avant de se donner la mort.
Le fruit du viol de la reine Oriela devient donc le seul espoir du peuple et donne ainsi naissance à Dayal fils illégitime que le roi Omezo-le grand acceptera malgré lui, sachant l’enfant, seul mâle fertile pour assurer la survie héritière de la caste.
Alexandro Jodorowsy aime tirer sur la corde pour nous narrer l’histoire de ses rejetons issus de sa fertile imagination. Même quand on a trop tiré sur la corde, qu’a cela ne tienne, on rajoute des bouts de ficelles.
Le premier tome de Castaka est un énorme assemblage que ce que nous a déjà concocté le talentueux scénariste de Juan Solo, on y retrouve certains thèmes récurrents : les codes Bushitaka, l’amour, l’inceste, le pouvoir et l’automutilation.
Parfois ça marche, mais concernant ce nouveaux cycle nous relatant la genèse de la plus célèbre caste des humanoïdes associés, c’est un ratage complet.
Aucune innovation ne nous est amenée dans ce cycle : le dialogue est lourd et parfois ridicule, le déroulement de l’histoire se veut plus que prévisible pour les lecteurs assidus des œuvres de Jodorowsy et les scènes de violences tombent dans le mauvais goût.
On entends souvent le terme : « on ne tue pas la poules aux œufs d’or » quand il s’agit d’une série qui connaît un certain succès, mais on en dit également : « on ne change pas une équipe qui gagne ».
C’est Das Pastoras qui succède aux pinceaux du sublimes travail de Juan Gimenez, pour nous livrer un travail bien que réussi , s’immergeant parfaitement dans l’esprit créatif du scénariste, mais va très certainement décevoir les fans des huit albums précèdent.
Pour ceux qui souhaitent se consoler, il vous reste plus qu’à guetter le prochain Bouncer ou le one-shot des Méta-baron dessiné par Charest et Janjetov programmé dans les semaines à venir.
Pour les fans de Gimenez, sachez qu’il a renoncé à Castaka pour travailler sur la suite du 4ème pouvoir©BD-Best v3.5 / 2025 |