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Série : Antarès Auteur : Léo Prix : 11.95 € Date de sortie : 21/10/2011 Nombre de pages : 48 Catégorie : Science-Fiction Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dargaud Publié le 04/11/2011 |
Alors que Kim et les autres membres de l'expédition tentent de rejoindre le camp de base, leur véhicule tombe en panne. Ils se réfugient dans une caverne, mais doivent faire face à de nouveaux dangers... Et Kim n'a qu'une obsession : retrouver sa fille qui se trouve probablement sur Antarès-4, une planète proche. Pour s'y rendre, elle décide de convaincre les frères Thorton, des religieux radicaux qui dirigent le projet Antarès, de l'intégrer dans l'équipage qui sera chargé d'explorer cette terre inconnue...
Dix ans déjà qu'avec « la catastrophe » Léo entamait la série Aldébaran, aujourd'hui déclinée en une véritable saga avec « les mondes d'Aldébaran ». A l'époque, Léo innovait en BD avec une forme de science-fiction bien éloignée du « space opera » à la Star Wars, genre qui était quasi le seul développé en BD jusque-là, et parvenait à séduire un public peu attiré par le genre. Préoccupations écologiques, rejet des totalitarismes et extrémismes étaient les messages sous-jacents présents dans cet univers et que l'on retrouve encore aujourd'hui dans ce 4ème opus du cycle d'Antarès.
Seulement voilà, par rapport à l'ensemble, ce nouvel album constitue déjà le 14 ème album de la saga (le 15ème si on ajoute Survivants T.1 aux 3 cycles Aldébaran, Bételgeuse et Antarès...), et on doit bien constater que les aventures de la jolie Kim Keller commencent à s'essoufler. Si nombre d'ingrédients ayant contribué au succès de la série sont toujours bien là, comme cet étonnant bestiaire développé d'album en album, on a cette fois l'impression que Léo dilue l'action pour aboutir à un 5ème album consacré à cette planète comme ce fut le cas pour Aldébaran et Bételgeuse. Résultat, beaucoup (trop) de dialogues et une multiplication d'intrigues pseudo-sentimentales dignes d'un soap opera qui en arrivent à déséquilibrer l'ensemble, donnant parfois l'impression que de véritables péripéties (comme la découverte des peintures rupestres dues à des mains humaines -ou du moins très ressemblantes-) passent quasi au scond plan. On y ajoutera une longue série de crises de nerfs, de larmes ou de panique de différents personnages qui contribue encore à desservir ce nouveau chapitre... Côté dessin, les qualités et défauts présents voici 10 ans sont toujours là. Les décors sont relativement pauvres, mais ceci peut s'expliquer par les caractéristiques géographiques de la planète. Et puis (mais ce fut déjà le cas sur d'autres albums de la saga), pourquoi faire figurer en couverture une scène qui n'apparaît pas dans l'histoire ? Juste pour essayer de séduire avec une nouvelle bestiole ? Bref, la sauce prend cette fois très difficilement et on espère que l'épisode 5 permettra de clôturer le cycle Antarès de manière nettement plus positive.
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