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Série : Damocles Auteur : Henriet & Callède Prix : 11.95 € Date de sortie : 28/10/2011 Nombre de pages : 48 Catégorie : Thriller Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Publié le 18/10/2011 |
Ava Troy, la fondatrice de la société « perfect child » pratique un métier à risque. Car si l'assistance à la procréation lui attire la haine de parents déçus ou d'intégristes qui y voient le dévoiement d'un acte sacré, elle suscite aussi la convoitise d'une organisation criminelle bien plus puissante qui la considère surtout comme une activité très rémunératrice sur laquelle elle voudrait mettre la main. L'équipe d'Ely Braxton devra mettre tout en oeuvre pour remplir sa mission, qui la conduira jusque dans les îles grecques...et fera ressurgir les failles qui minent ses différents membres.
Difficile de chroniquer un album en sachant qu'il met fin à une série prometteuse. Après Luka, Ethan Ringler, Pema Ling, ou plus récemment les démons d'Alexia, c'est en effet sur Damoclès que l'éditeur a choisi de baisser le rideau. « Eros et Thanatos » complète ainsi le dyptique entamé avec « Perfect Child ». Joël Callède a pu adapter son scénario pour mettre le point final à la série plutôt que de laisser ses lecteurs sur un gros point d'interrogation, et si on retrouve dans ce 4ème opus les éléments qui faisaient tout l'intérêt des 3 premiers albums, c'est finalement l'aspect humain qui, dans celui-ci, l'emporte sur l'action ou le thriller pur. Nombre de pistes lancées dans les épisodes précédents trouvent ici leur aboutissement, notamment la place du père d'Ely par rapport aux choix qu'elle a à opérer. Les attentats se multiplient contre Ava Troy et sa société, et on découvre qu'elle aussi, sous ses dehors de battante, dissimule un fameux secret. La love story entre Sean et la jolie Ely se précise (et se termine trop vite), tandis que l'on découvre que le « Blitz » n'a pas que des avantages... On sent que Callède et Henriet ont essayé de conclure en beauté, et s'attachent à remplir au mieux leur contrat (chapeau, les gars !). Alain Henriet nous offre encore quelques bien belles séquences, comme la poursuite en moto le long de Hyde Park, et on lui pardonnera les rares erreurs présentes en fin d'album. Il excelle en outre, depuis le début, à faire transparaître les doutes et sentiments sur le visage de ses personnages, et dieu sait si des doutes il y en a dans cette conclusion, dont seul Radji semble sortir indemne. Fin d'histoire amère, fin de série amère, quatre albums c'était vraiment trop court pour que Damoclès dévoile tout son potentiel. Mais il s'agit seulement de l'avis d'un lecteur...
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