Série : Le Vampire de Benares Auteur : Georges Bess Prix : 13.50 € Date de sortie : 28/09/2011 Nombre de pages : 48 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Glénat Collection : Grafica Publié le 04/10/2011

Lorsque son ami journaliste disparaît soudainement à Bénarès, en Inde, Mircéa part à sa recherche. Ce qu'il va trouver dépasse l'entendement... Son enquête le mène au cœur d'un monde hallucinant où règnent des créatures épouvantables et maléfiques, les Vampires… Ceux-ci sont organisés en castes et sous-castes, et toute une aristocratie gravite autour d'un souverain tout-puissant. Depuis la nuit des temps ce sont eux les responsables des calamités qui frappent l'humanité.

Outch, la déception ! Alors que le T.1 m'avait séduit par son côté « enquête » ou « reportage » et sa progression, renforcé encore par le texte de l'auteur au dos de l'album qui pouvait même entraîner à se poser des questions sur la véracité ou non de l'histoire, c'est dans un délire fantastico-mystique et pleinement horrifique que ce deuxième opus bascule. Le héros Mircéa Sparot se retrouve confronté aux « vampires » et à leur hiérarchie, et à partir de là, on a l'impression que tout est permis ou imaginable côté scénario, tout et n'importe quoi, surtout, comme les prénoms « marxiens » des « mentors » ! Georges Bess connaît et aime l'Inde, comme il l'a démontré avec brio dans de précédentes séries, mais ici on aurait plutôt l'impression qu'il se défoule à travers ce bestiaire immonde et à son mode de « vie », façon Lovecraft sauce Tandoori. Si c'est le cas, au vu du résultat, on peut tout-à-fait comprendre qu'il n'ait pas avalé l'arrêt de sa belle série « Pema Ling » par les décideurs de Dupuis, comme je l'imagine tous les lecteurs qui s'y étaient attachés. Si, côté graphisme, on soulignera tout de même quelques trouvailles pour les décors dans la « ruche » et une monstrueuse galerie de portraits qui, à la rigueur, peut faire sourire avec certaines références à l'occupation anglaise en inde (Victoriah et sa cour...) Mais ces mêmes portraits et leur contexte finissent par écoeurer au long de 46 planches et c'est quasi nauséeux que l'on referme le bouquin. Alors, ça nous mène ou ? On attendra le T.3 pour se faire une opinion sur l'ensemble, mais nul doute que je le feuilleterai longtemps en librairie avant de me décider à l'acheter...ou non !

• Le Vampire de Benares (tome 3)

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