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Série : Sorcières Auteur : Pécout & Greiner Prix : 13.50 € Date de sortie : 26/03/2010 Nombre de pages : 56 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Publié le 31/03/2010 |
Le drame d'une femme libre... La première sorcière de notre histoire ?
Alexandrie, la grande cité de l'Empire en l'an 415 après JC, à l'heure du passage au christianisme. Dans ces luttes entre factions religieuses, Hypathie, une des plus grandes savantes de son époque, va perdre la vie sur l'autel de sa liberté.
Je suis déjà au regret d’annoncer que j’allume l’autodafé pour cette 2 ème sorcière.
Déjà du point vu du dessin, on est un cran en dessous de la sorcière Bianca. Le souci principal du trait de Pécout, ce sont les attitudes très figés des personnages. Mais, ce n’est pas le dessin qui m’a le plus gêné dans cette BD. C’est le grand ennui que j’ai ressenti pendant la lecture. C’est peut être une affaire de gout mais la politique antique saupoudrée de droit de la femme est assez rébarbative pour moi .En plus, les deux revirements de Paul, il faut une fameuse dose de crédulité pour les croire. Seule la naïveté de l’héroïne est encore plus désarmante. Et ce n’est pas fini, on a aussi des explications philosophiques et scientifiques qui m’ont obligé à utiliser la technique de la lecture en diagonale pour abréger mon calvaire.
Bref, je suis assez refroidi par Hypathie.
Assez d'accord avec Samba pour l'analyse de cet album, auquel j'accorde quand même une note de 7/10.
Les intrigues du monde Antique souffriront toujours en effet d'un manque d'effets spéciaux et de rebondissements inattendus que peuvent nous offrir des séries "modernes". Avec le temps et nos nouvelles habitudes, ce Genre, et ce Style nous paraîtront de plus en plus comme manquant de sel et de piment.
En se repositionant cependant dans l'époque même, je pense que les auteurs ont très bien remis les choses dans leur contexte. On fait ici de la géopolitique, saupoudrée de tensions religieuses sur fond de positionnement politique à tout-va.
Jusque-là, cela me convenait assez. Là où j'ai également eu un peu plus de mal, c'est l'abondance de références "philosophiques" de l'époque. Peut-être utiles à la crédibilité du récit, mais même constat, on passe assez rapidement à une lecture diagonale.
Un album qui n'est donc pas à la portée de tous, et qui ne devrait donc pas être du goût de tout le monde, mais d'un point de vue précision et richesse de documentation et de références, il aura néanmoins sa place dans certaines bibliothèques.
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