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Série : Vasco Auteur : Gilles Chaillet et Fréderic Toublanc Prix : 10.40 € Date de sortie : 12/04/2009 Nombre de pages : 48 Catégorie : Médiéval Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Le Lombard Publié le 25/11/2009 |
À Tolède, la tension est palpable ! La peste rôde et, si les compagnies rassemblées par Bertrand du Guesclin ne reçoivent pas très vite leur solde, elles rompront la promesse de leur commandant et iront se servir dans tout ce que la région compte de ressources. Mais, les trois coffres contenant le précieux or ont été dérobés et, malgré sa nouvelle qualité de représentant de la banque Tolomeï, Vasco est le principal suspect. Il va falloir faire vite: des centaines de vies sont en jeu !
Gilles Chaillet a créé Vasco en 1979 dans Le Journal Tintin. Il a assuré le scénario et le dessin jusqu’en 2005, date à laquelle il confie le graphisme à Frédéric Toublanc (La dame noire). Pour en savoir plus sur les personnages et la série, on peut lire Le petit Vasco illustré de Luc Révillon. Chaillet a été formé à l’école de Jacques Martin pour qui il a dessiné Guy Lefranc et deux Voyages d’Alix. Il n’est donc pas étonnant que ce passionné d’Histoire nous offre ici une intrigue solide, bien documentée et réaliste qui clôture un diptyque. Sans jamais être vraiment didactique, Chaillet imbrique parfaitement son histoire dans un contexte historique véridique et captivant. Il pratique à merveille l’art des retournements de situation. Pièges, complots, trahisons se succèdent à un rythme infernal. Il semble moins à l’aise dans les histoires d’amour. Quand Vasco retrouve Sophie, on s’attend à ce que les jeunes gens s’expliquent intimement. Mais, cette rencontre le laisse amer et déçu alors qu’il ne sait pas encore le tour qu’elle va lui jouer. Sa relation avec Manuelita peut rendre le lecteur perplexe. Comment cet homme jeune et beau peut-il résister à cette vierge qui s’offre puisque son attachement à Sophie est sans avenir ? Quoi qu’il en soit, les démêlés sentimentaux du fougueux Vasco n’empêchent en aucun cas le récit d’être palpitant. Un récit que Chaillet clôture en pratiquant l’art de la chute. Frédéric Toublanc qui dessine ici son second Vasco a réalisé des progrès fulgurants. Les lieux sont reconstitués de façon splendide. Les décors sont superbes et très travaillés avec un grand souci du détail. Les personnages et les costumes sont rendus avec soin et minutie.
On se laisse prendre immédiatement à cette exaltante fresque historique dans laquelle Vasco ne cesse de nous séduire…
Le travail du dessinateur à progressé c'est parfait, mais les couleurs : catastrophe pourquoi les scènes de nuit sont-elles si noires ? Les ciels si vides, pas d'étoiles, pas de lune,pas un petit nuage, aucun reflet du gris, du bleu à perte de vue quel dommage, certains plans de jour son également d'une platitude à pleurer .. à revoir c'est urgent
Belle BD mais la division en 4 strips pour certaines pages n'est pas supportée par le format de parution du Lombard un peu étroit pour le dessinateur F TOUBLANC
Le scénario étant à tiroirs je recommande de lire les deux tomes en un seul jet
La construction paraît alors plus évidente
La couleur au premier abord est plate mais finalement dans l'esprit , je regrette toutefois les pinceaux mais je deviens vieux
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