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Série : All WatcherAuteur : Desberg & Queireix Prix : 10.40 € Date de sortie : 19/06/2009 Nombre de pages : 48 Catégorie : Espionnage Type de reliure : Album cartonnĂ© Éditeur : Le Lombard Collection : Troisième vague Publié le 15/06/2009 |
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Dans le premier tome de cette série dérivée de «I.R.$.», Stephen Desberg revient sur de récents événements à Rome et nous présente un rouage caché de ce sac de nœuds mêlant la mafia et le Vatican: Antonia. À 23 ans, la vie de cette jeune femme un peu perdue bascule lorsque son père lui révèle qu’il n’était pas fonctionnaire mais tueur à gages. Entre manipulation et pression constante, Antonia va devoir vérifier si le goût du sang est héréditaire. Et sa première cible est loin de nous être inconnue…
Lorsque la série IR$ est apparue sur le marché, il s'agissait d'une pâle copie de Largo Winch ou de Alpha. Larry B. Max ne soutenait pas la comparaison, et son attitude de "Monsieur-je-sais-tout" m'insupportait.
Avec ce premier tome d'un nouveau cycle, intitulé "IR$ All Watcher", je dois avouer avoir été subjugué par le scénario, le dessin, mais aussi par le fait que l'agent Larry B. Max soit quelque peu en retrait.
Certes, Antonia est très belle et l'on ne comprend pas l'attitude de Renato... qui le paiera très cher. Un scénario bien ficelé qui ouvre grand la porte d'un cycle qui devrait contenir sept tomes. Attrayant
L'avis de Marc Bauloye
Le trou noir financier…
A 23 ans, la jolie romaine Antonia Sforzi a perdu goût à la vie et cherche l'oubli dans l'alcool. Son dernier amant, Renato, l'a jeté à la rue. Seul son père, un obscur fonctionnaire, semble s'inquiéter pour elle. A sa grande stupéfaction, Antonia découvre que celui-ci est un tueur professionnel à la solde d’une Loge secrète. Sforzi compte sur sa fille pour reprendre le flambeau. Mais, le soir où elle doit tuer pour la première fois, elle est incapable de le faire. Son père est ensuite exécuté sous ses yeux. Pour la pousser à se venger, la Loge fait croire à Antonia que Renato a commandité le meurtre de son père. Larry B. Max enquête à Rome pour l’I.R.S. sur les suites d’une affaire ayant impliqué Monsignor Scailes, un banquier du Vatican. Il s’intéresse aussi à la sensuelle jeune femme et devient son amant. Mais, la Loge veut faire liquider Antonia par un homme qui est un témoin capital pour Larry… Comment Antonia va-t-elle échapper aux griffes des assassins lancés à ses trousses alors qu'au passage elle s'est fait un ennemi mortel: All Watcher ?
Le cauchemar de l’I.R.S. !
«Antonia» sert de conclusion au dernier diptyque d'I.R.S. (Liaisons romaines/La Loge des Assassins) mais c’est aussi le premier tome d’une série parallèle à I.R.S., All Watcher, qui peut se lire de façon indépendante. Le scénariste Stephen Desberg s’est lancé dans le projet ambitieux d’un cycle de 7 albums centré sur un sujet novateur et crédible: l’argent qui disparaît tous les jours de l’économie officielle et qui pourrait profiter à quelqu’un (que certains initiés surnomment All Watcher, à savoir une «aberration» tapie au coeur des marchés financiers qui aspire à elle illégalement des fortunes colossales). Fasciné par les secrets des mécanismes financiers, Desberg imagine la traque par Larry de cette entité qui est le cauchemar de l’I.R.S.. Si «Antonia» effleure ce thème du trou noir financier, l’épisode propose surtout des scènes d’action spectaculaires dans un univers où la mort frappe à tout moment. Cette fois, le personnage principal n’est pas le chevalier blanc du fisc mais une jeune femme fragilisée psychologiquement à laquelle on ne peut s’empêcher de s’attacher à cause de son penchant à se mettre dans des situations impossibles. Cela fait tout le charme d’un scénario bien enlevé qui fonctionne avec la précision d’une horloge suisse manipulée par un véritable orfèvre. On croit deviner la suite et on va de surprises en surprises. Le graphisme a été confié à Alain Queireix qui s’en sort aussi bien que Bernard Vrancken, le créateur de la série. Son trait réaliste et nerveux fait merveille. Il soigne les décors et les personnages avec un don certain pour dessiner les belles femmes.
Un thriller financier passionnant qui plaira même aux lecteurs les plus difficiles !
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